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Doctorat - Étude chez le rongeur d’un nouveau mécanisme de signalisation synaptique impliquant APP et H

Référence : UMR7275-HELMAR-005

  • Fonction publique : Fonction publique de l'État
  • Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
  • Localisation : 06560 VALBONNE (France)
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  • Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
  • Nature du contrat Non renseigné
  • Expérience souhaitée Non renseigné
  • Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
  • Catégorie Catégorie A (cadre)
  • Management Non renseigné
  • Télétravail possible Non renseigné

Vos missions en quelques mots

Sujet de thèse :
La maladie d'Alzheimer (MA) est une maladie neurodégénérative caractérisée par des défauts de mémoire. La MA est liée à l’accumulation de peptides amyloïdes-b (Ab), dérivés de la protéine transmembranaire Amyloid-beta Precursor Protein (APP). L'origine de la MA reste énigmatique et, plus particulièrement, les mécanismes par lesquels Ab affecte la plasticité synaptique font encore l'objet d'intenses débats.
Nous avons récemment dévoilé un mécanisme de plasticité neuronale essentiel à la formation de la mémoire à long terme chez la drosophile. Ce mécanisme, qui est à la base de notre projet, implique la synthèse locale d’espèces réactives de l’oxygène (ROS) bénéfiques par le biais d’interactions astrocytes-neurones. Nous avons montré qu’APP joue un rôle central dans cette cascade de signalisation H2O2 des astrocytes aux neurones (ANHOS, en anglais) via son domaine extracellulaire de liaison au cuivre E2. À l’inverse, Ab inhibe l’ANHOS en interagissant le récepteur a-7 de l’acétylcholine (AChRa7), exprimé dans les astrocytes.
Notre découverte ouvre la possibilité intrigante que, chez l’homme, la MA puisse être initialement liée à un déficit en ROS bénéfiques, le stress oxydatif observé dans la MA étant un effet secondaire. Les objectifs du projet de thèse seront de définir le rôle joué par ce nouveau mécanisme dans le cerveau de mammifère (la souris). Il sera divisé en 3 axes principaux :
1) Évaluer le rôle de la synthèse locale de ROS dans la plasticité synaptique et la mémoire, en supprimant sélectivement des protéines impliquées dans cette synthèse et en combinant des analyses électrophysiologiques et comportementales.
2) Tester la relation acétylcholine et ROS dans les neurones hippocampiques, en activant chimiogénétiquement les afférences cholinergiques et en réalisant une imagerie in vivo des niveaux de ROS.
3) Examiner comment Aβ perturbe le mécanisme ANHOS, en se concentrant sur son interaction avec les récepteurs nAChRα7 et son impact sur la fonction synaptique dans des modèles murins sensibilisés.
Ce projet apportera un éclairage totalement nouveau sur la fonction physiologique de la protéine APP dans les interactions neurone-glie et sur les défauts synaptiques induits par Aβ dans la maladie d'Alzheimer.

Contexte :
Travail en laboratoire biologique - 100% en présentiel

Profil recherché

Contraintes et risques :
Risques biologiques et chimiques

Niveau d'études minimum requis

  • Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
  • Spécialisation Formations générales

Langues

  • Français Seuil

Qui sommes-nous ?

Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.

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À propos de l'offre

  • Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

  • Vacant
  • Chercheuse / Chercheur

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