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Doctorat : Processus redox dans les systèmes salins hydrothermaux pour la compréhension des mécanismes

Référence : UMR7327-MARROU0-057

  • Fonction publique : Fonction publique de l'État
  • Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
  • Localisation : 45071 ORLEANS (France)
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  • Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
  • Nature du contrat Non renseigné
  • Expérience souhaitée Non renseigné
  • Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
  • Catégorie Catégorie A (cadre)
  • Management Non renseigné
  • Télétravail possible Non renseigné

Vos missions en quelques mots

Sujet de thèse :
Parmi les processus géochimiques responsables de la production d’hydrogène naturel, la serpentinisation est une réaction chimique qui résulte de l'interaction, dans le sous-sol, entre une roche mantellique de type péridotite et une solution hydrothermale. L'hydratation des minéraux anhydres de la roche augmente la salinité de la solution interstitielle et s'accompagne d'une oxydation anoxique du fer ferreux constitutif de la roche par réduction de l'eau en dihydrogène.
Bien que les processus redox soient au cœur de la réaction de serpentinisation, ils restent mal décrits dans un contexte hydrothermal, c'est-à-dire dans des conditions de forte salinité, de l’ordre de plusieurs centaines de grammes par litre, de température avoisinant les 250°C et de pression supérieure à 100 bars. De plus, leur caractérisation expérimentale est un verrou scientifique et technique.
L'objectif principal du projet de thèse est de développer une méthodologie pour caractériser l'état redox et la dynamique des systèmes salins chauds, comme ceux rencontrés dans la partie occidentale de la structure pyrénéenne. Deux actions principales sont envisagées pour atteindre cet objectif :
1) Mise en œuvre et modélisation des processus d’interaction impliquant les couples redox Fe(III)/Fe(II) et H2O/H2 dans des saumures aqueuses synthétiques simplifiées qui imitent les saumures hydrothermales du bassin aquitain,

2) Application à des expériences de génération de H2 par serpentinisation de roche naturelle.
La mise en œuvre et la modélisation des processus d’interaction sera réalisée au BRGM qui dispose i) du matériel et de l'expertise nécessaires pour réaliser les expériences et assurer, par électrochimie, un suivi cinétique operando des réactions redox, et ii) des outils de modélisation géochimique et de l’expertise pour dimensionner les essais et interpréter les résultats obtenus. Pour ce faire, le BRGM dispose de réacteurs hydrothermaux équipés de sondes tout-solide robustes pour la mesure operando des paramètres physico-chimiques et de canules de prélèvement pour échantillonner les fluides, et le cas échéant, les solides pour des analyses chimiques (mesure de spéciation des éléments redox, caractérisation physico-chimiques des soldes par DRX et spectroscopie Raman). Le BRGM dispose aussi du code de calcul géochimique PhreeSCALE, développé en interne, pour décrire les propriétés chimiques des saumures et les équilibres minéraux-saumure jusqu'à des salinités élevées de plusieurs centaines de grammes par litre, et des températures et pressions représentatives des conditions hydrothermales.
La mise œuvre d’expériences à partir de roche naturelle sera réalisée à l'ISTO qui dispose de l’expertise nécessaire à la réalisation d’essais d’interactions eau-roche grâce à une gamme complète d'autoclaves et à la caractérisation physico-chimique des fluides et des solides. En particulier, l'ISTO possède deux autoclaves d'é
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...

Profil recherché

Contraintes et risques :

Niveau d'études minimum requis

  • Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
  • Spécialisation Formations générales

Langues

  • Français Seuil

Qui sommes-nous ?

Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.

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  • Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

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  • Chercheuse / Chercheur

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