Doctorat: cellules bétavoltaiques à nanofils (H/F)

Référence : UPR2940-FLOPOI-144

  • Fonction publique : Fonction publique de l'État
  • Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
  • Localisation : 38042 GRENOBLE (France)
Postuler sur le site employeur

Date limite de candidature : 25/06/2025

Partager la page

Veuillez pour partager sur Facebook, Twitter et LinkedIn.

  • Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
  • Nature du contrat

    CDD de 3 ans

  • Expérience souhaitée Non renseigné
  • Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
  • Catégorie Catégorie A (cadre)
  • Management Non renseigné
  • Télétravail possible Non renseigné

Vos missions en quelques mots

Sujet de thèse :
Ce projet de thèse s’inscrit dans le cadre d’un programme de recherche collaboratif visant à développer une nouvelle génération de sources d’énergie bêtavoltaïques (BV). Ces dispositifs suscitent un intérêt croissant en raison de leur capacité à fournir une alimentation électrique durable et sans entretien dans des environnements extrêmes ou isolés, là où les batteries conventionnelles ou les panneaux solaires ne répondent pas aux exigences opérationnelles. Les systèmes BV exploitent l’énergie cinétique des particules beta (électrons ou positrons émis par un radioisotope) et la convertissent en énergie électrique via des interactions au sein d’un matériau semi-conducteur, de manière analogue à l’effet photovoltaïque observé dans les cellules solaires. L’avantage principal des générateurs BV réside dans leur longévité exceptionnelle, déterminée par la demi-vie de la source radioactive, plutôt que par des conditions environnementales externes. Cela les rend particulièrement fiables, compacts et durables pour des applications telles que l’exploration spatiale, la surveillance de l’intégrité des structures, les implants biomédicaux ou encore les systèmes de défense.
Cependant, les dispositifs BV actuellement disponibles sur le marché présentent des rendements de conversion énergétique limités, en raison de leur architecture semi-conductrice planaire. Ces structures planaires restreignent à la fois l’absorption efficace des particules β et la collecte optimale des porteurs de charge générés, ce qui conduit à des performances sous-optimales. Ce projet de thèse propose une approche novatrice pour surmonter ces limitations, en concevant, fabriquant et caractérisant des jonctions p-i-n à base de nanofils à structure cœur coquille, en utilisant des semi-conducteurs à large bande interdite tels que le nitrure de gallium (GaN) et le nitrure d’aluminium-gallium (AlGaN).
Grâce à l’utilisation de la géométrie cœur-coquille, le projet vise à améliorer la séparation et la collecte des porteurs, tout en augmentant la surface active de conversion sans accroître significativement l’encombrement du dispositif. Les matériaux à base de GaN sont particulièrement adaptés à cette application en raison de leur résistance aux radiations, leur stabilité thermique et leurs propriétés électroniques favorables. Le projet explorera différentes techniques de croissance telles que l’épitaxie par jets moléculaires ou la dépôt chimique en phase vapeur assisté par métal-organique au CEA-IRIG, des stratégies de nanofabrication et de caractérisation à l’institut Néel, ainsi qu’une modélisation du transport des particules beta et du dépôt d’énergie dans des géométries nanostructurées complexes.

Contexte :
L'Institut NEEL, UPR 2940 CNRS, est l'un des plus grands instituts de recherche nationaux français pour la recherche fondamentale en physique de la matière condensée enrichi d'activités interdisciplinaires aux inte
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...

Profil recherché

Contraintes et risques :

Niveau d'études minimum requis

  • Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
  • Spécialisation Formations générales

Langues

  • Français Seuil

Qui sommes-nous ?

Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.

En savoir plus sur l'employeur

À propos de l'offre

  • Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

  • Vacant
  • Chercheuse / Chercheur

Des offres d'emplois recommandées pour vous