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Doctorat (H/F) - Mesurer les profils verticaux atmosphériques d’H2 à partir de matériaux micro-structur

Référence : UMR7328-FABJEG-004

  • Fonction publique : Fonction publique de l'État
  • Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
  • Localisation : 45071 ORLEANS (France)
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  • Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
  • Nature du contrat Non renseigné
  • Expérience souhaitée Non renseigné
  • Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels La rémunération est d'un minimum de 2300,00 € mensuel € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
  • Catégorie Catégorie A (cadre)
  • Management Non renseigné
  • Télétravail possible Non renseigné

Vos missions en quelques mots

Sujet de thèse :
Depuis 150 ans, les niveaux d’hydrogène (H2) dans l'atmosphère ont augmenté de 70%, passant de 330 ppbv à 550 ppbv (Patterson et al. 2020), en raison principalement de l'activité humaine et des fuites liées à l'extraction des combustibles fossiles. La mise en place d'une économie de l'hydrogène à l'échelle mondiale pourrait donc accélérer cette tendance. Les feux de forêt constituent également une importante source d’émissions d’hydrogène, contribuant à hauteur de 20% aux émissions globales, au même niveau que les émissions anthropiques. Ainsi la multiplication des méga-feux va accroître les injections d’hydrogène à haute altitude. Ces émissions auront pour effet de refroidir la stratosphère, en augmentant la concentration de vapeur d'eau et en ralentissant la reconstitution de la couche d'ozone (Ocko et al., 2022).
L’observation d’évènements extrêmes comme les méga-feux nécessite une très grande réactivité dans l’organisation des campagnes de mesures. De plus, les ballons sont les seuls vecteurs permettant d’obtenir des observations dans ces panaches entre 10 et 30 kilomètres. Le développement d’instruments légers sous petit ballon est à l’heure actuelle la seule solution technique pouvant répondre à ce défi scientifique. Les ballons sont également la seule solution pour évaluer l’impact de la nouvelle transition énergétique hydrogène sur la chimie stratosphérique. La mesure de l’hydrogène ne peut pas être réalisée à bord de satellites actuellement. Seules des mesures in situ ou via des systèmes d'échantillonnage peuvent fournir des concentrations d’hydrogène dans la stratosphère.
Le LPC2E, dans le cadre du projet CNES ARCHE, en collaboration avec les laboratoires ICARE et CEMHTI (Orléans), développe actuellement un instrument capable de mesurer en temps réel H2 sous ballon stratosphérique. Cet instrument utilisera des matériaux poreux innovants de type MOF (Metal Organic Framework) possédant des propriétés électriques sensibles à la présence de H2 (Karuppasamy et al., 2023). Ces matériaux permettent d’analyser une concentration en H2 de 100 ppbv, c’est-à-dire 5 fois inférieure aux valeurs attendues dans la stratosphère. La thèse débutera donc avec un fort héritage instrumental. L’instrument sera construit et testé au LPC2E via des vols ballons organisés sur le site d’Orléans. De tels vols sont déjà réalisés en routine dans le cadre de la validation du satellite européen EarthCare (ESA).
Les MOF peuvent être utilisés pour quantifier d’autres gaz dans l’atmosphère. Des capteurs de CO contenant des MOF ont déjà été testés avec un seuil de détection autour de la ppm (Montoro et al., 2024, Xie et al., 2024). Malheureusement ces études ont été réalisées à haute température (350°C) et la sélectivité des mesures est à réévaluer en condition atmosphérique. De même, le seuil de détection de ces capteurs est encore trop élevé d’un ordre de grandeur pour pouvoir être utilisé en conditi
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...

Profil recherché

Contraintes et risques :

Niveau d'études minimum requis

  • Niveau Niveau 7 Master/diplômes équivalents
  • Spécialisation Formations générales

Langues

  • Français Seuil

Qui sommes-nous ?

Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.

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À propos de l'offre

  • Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

  • Vacant
  • Chercheuse / Chercheur

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