Doctorat (H/F) en contrôle dynamique des défauts pour le stockage d’énergie renouvelable

Référence : UMR6251-ERNPAS-011

  • Fonction publique : Fonction publique de l'État
  • Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
  • Localisation : 35042 RENNES (France)

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  • Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
  • Nature du contrat Non renseigné
  • Expérience souhaitée Non renseigné
  • Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels 2200 € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
  • Catégorie Catégorie A (cadre)
  • Management Non renseigné
  • Télétravail possible Non renseigné

Vos missions en quelques mots

Sujet de thèse :
L’électrification des processus industriels et des transports basés sur les combustibles fossiles nécessite de nouveaux matériaux capables de stocker et de convertir l’énergie électrique. Les matériaux électrocatalytiques et (photo)électrocatalytiques offrent une opportunité prometteuse pour produire des carburants et des produits chimiques renouvelables. Cependant, améliorer l’efficacité et la sélectivité des réactions (photo)électrochimiques reste un défi majeur.

De manière empirique, il est observé que les défauts, tels que les lacunes en oxygène et les polarons, jouent un rôle clé en catalyse. Ces défauts sont considérés comme les sites catalytiques actifs. Toutefois, le mécanisme exact par lequel ces défauts influencent la réactivité chimique est encore mal compris. Cette thèse vise à développer de nouveaux outils pour étudier le rôle des défauts dans les solides dédiés à la conversion d’énergie. Plus précisément, le/la candidat(e) explorera et développera de nouvelles approches utilisant des impulsions lumineuses continues et ultra-courtes afin de visualiser ces défauts et de les manipuler à la demande.

Ce projet de doctorat se situe à l’interface entre la photo-(électro)catalyse et la spectroscopie et vise à développer et mettre en œuvre de nouvelles stratégies, telles que le contrôle optique avec détection de photocourant, pour révéler le rôle des défauts dans des réactions chimiques clés. Parmi ces réactions figurent la réduction du CO₂, la valorisation des composés organiques ou encore la dissociation de l’eau pour produire du dihydrogène (H₂). La thèse s’appuiera sur des équipements d’électrochimie, de cristallographie et de spectroscopie résolue en temps disponibles à Rennes. De plus, des expériences dans des infrastructures de grande échelle, telles que les synchrotrons et les lasers à électrons libres X (XFEL), seront probablement nécessaires.
Contexte :
Nous recherchons un(e) candidat(e) très motivé(e), souhaitant évoluer dans un environnement de recherche collaboratif. Le/la candidat(e) devra posséder des connaissances de base et une volonté d’approfondir ses compétences dans les domaines des sciences des matériaux, de la photonique, de l’électrochimie et de la photoélectrochimie, ainsi que de la cristallographie et de la spectroscopie ultrarapide. Une familiarité avec différentes techniques expérimentales, telles que la spectroscopie (optique ou aux rayons X) et la diffraction des rayons X, serait un atout. Une expérience dans le traitement des données (Python ou logiciels similaires) ainsi qu’un intérêt pour le développement d’expériences dans des installations de grande échelle sont également souhaitables.

Profil recherché

Contraintes et risques :
Le/la candidat(e) travaillera au CNRS et sera spécifiquement rattaché(e) au Département Matériaux et Lumière de l’Institut de Physique de Rennes. Nous sommes une équipe internationale et hautement collaborative, composée de plus de 20 chercheurs travaillant dans les domaines de la spectroscopie ultrarapide, de la cristallographie et de la conversion d’énergie. Nos infrastructures de recherche comprennent quatre lasers ultrarapides, deux spectromètres de diffraction, des équipements de dépôt d’échantillons ainsi que des dispositifs électrochimiques. Notre groupe bénéficie de financements de l’ERC, de l’ANR, de Rennes Métropole et dirige le laboratoire international du CNRS DYNACOM, en partenariat avec l’Université de Tokyo.

Niveau d'études minimum requis

  • Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
  • Spécialisation Formations générales

Langues

  • Français Seuil

Qui sommes-nous ?

Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.

En savoir plus sur l'employeur

À propos de l'offre

  • Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

  • Vacant
  • Chercheuse / Chercheur

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