
Doctorat (H/F) en sciences des matériaux : Influence de revêtements nivelants sur le comportement en fa
Référence : UMR7239-JEALEC-005
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 57073 METZ (France)
Partager la page
Veuillez pour partager sur Facebook, Twitter et LinkedIn.
- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
-
Nature du contrat
CDD de 3 ans
- Expérience souhaitée Non renseigné
-
Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels 2200,00 € brut mensuel € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Sujet de thèse :
Ce sujet de thèse s’inscrit dans le cadre du projet ANR X-FA2023 (ref : ANR-23-CE51-0013), porté par un consortium de deux laboratoires de recherche, le Laboratoire d'Étude des Microstructures et de Mécanique des Matériaux (LEM3) à Metz, le Laboratoire de Génie de Production de l'ENIT (LGP-ENIT) à Tarbes, et la société AML Innovation à Norroy-Le-Veneur. La fabrication additive (FA) est une technologie révolutionnaire dans les processus de fabrication modernes qui a trouvé un large éventail d'applications dans de nombreux secteurs : l'automobile, l'aérospatiale, la médecine et au-delà…Cependant, bien que la FA ait ouvert une nouvelle ère d’opportunités, elle n’est pas sans challenges. Les irrégularités de surface telles que les particules partiellement fusionnées, l'effet « d'escalier » lié à la stratification des couches d’impression, l’hétérogénéité des substrats imprimés, l’anisotropie des structures, les fissures et les vides détériorent les performances mécaniques, la résistance à la fatigue et favorise la corrosion et l'usure prématurée des composants. Face à ce qui constitue les limites de ce procédé, des post traitements ont été développés pour en atténuer les effets et augmenter les performances de ces structures imprimées. Les technologies dites « par ablation de surface » ont largement été étudiées et développées. Nous parlons ici de grenaillage, de polissage mécanique et électrochimique, ainsi que de leur combinaison dans le cadre de traitements hybrides, qui consistent en l'élimination de la couche supérieure de la surface. Cependant, ces méthodes ne sont pas adaptées/applicables aux pièces aux formes complexes, nécessitent un temps de traitement long, entraînent une finition de surface non uniforme, une contamination des canaux internes peut se produire et ne répondent pas au cahier des charges environnemental actuel.
Cette étude propose une technologie alternative pour le post-traitement des pièces métalliques, issues de fabrication additive. Cette technologie disruptive de revêtement est basée sur l’utilisation de « slurry » - une suspension à base liquide contenant de la poudre de métaux ou d’alliages métalliques. Cette méthode de revêtements présente de nombreux avantages (Fonctionnalisation des surfaces, Revêtement de cavités de morphologies complexes et de petites tailles, Effet lissant, Obturation de cavités internes en liaison avec la surface, Piège les particules détachables) Compte tenu de ces caractéristiques, il est fortement pressenti une amélioration des caractéristiques en fatigue des pièces obtenues par FA.
Contexte :
Vous serez inscrit(e) à l’école doctorale de l’Université de Lorraine (Chimie - Mécanique - Matériaux- Physique: C2MP) et accueilli(e) au sein du LEM3 à Metz et vous bénéficierez d’un contrat doctoral CNRS, une partie de votre travail de thèse s'effectuera au sein de AML Innovation (à moins de 20 minutes du LEM3).
Profil recherché
Contraintes et risques :
travail sur écran
risques chimiques liées à la préparation des échantillons
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 7 Master/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
-
Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
-
Vacant
-
Chercheuse / Chercheur