• TéléchargerPDF – 41.25Ko

Doctorat (H/F) Relations entre nanostructure et propriétés de transport électrique à très fort champ ma

Référence : UPR3228-ALEGAS-051

  • Fonction publique : Fonction publique de l'État
  • Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
  • Localisation : 31400 TOULOUSE (France)
  • TéléchargerPDF – 41.25Ko

Partager la page

Veuillez pour partager sur Facebook, Twitter et LinkedIn.

  • Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
  • Nature du contrat Non renseigné
  • Expérience souhaitée Non renseigné
  • Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels 2200 € bruts mensuels € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
  • Catégorie Catégorie A (cadre)
  • Management Non renseigné
  • Télétravail possible Non renseigné

Vos missions en quelques mots

Sujet de thèse :
La supraconductivité est un état de la matière permettant la circulation de l'électricité, et donc la génération de champs magnétiques, sans dissipation. L’avènement commercial récent des rubans Supraconducteurs à Haute Température (HTS en anglais) ouvre des perspectives révolutionnaires pour certaines technologies de rupture requérant des champs magnétiques intenses, à savoir : l’analyse chimique RMN, l'imagerie médicale (IRM), les turbines ou moteurs électriques ultralégers et compacts (éoliennes, bateaux, avions…), et le confinement magnétique des réacteurs à fusion ou des accélérateurs de particules. Les rubans HTS permettent en effet de générer des champs magnétiques bien plus intenses, et la densité de puissance de fusion est proportionnelle à B4, suggérant des réacteurs à fusion simples, compacts et rentables peut-être plus rapidement que le projet de fusion ITER ne laissait l’espérer, selon plusieurs start-ups du secteur.
Les propriétés de transport électrique de ces rubans HTS en champ magnétique intense (supérieurs à 30T) restent cependant essentiellement inexplorées. Ces propriétés sont pilotées par le concept physique de piégeage des vortex supraconducteurs (vortex pinning). Dans les HTS l’application d’un fort champ magnétique conduit à la pénétration de tubes de champ portant un quantum de flux ϕ0 et entourés de supercourants : les vortex. En présence d’un courant, et s’ils ne sont pas piégés, ces vortex se déplacent sous l’action de la force de Lorentz en dissipant de l’énergie : il n’y a plus transport électrique sans dissipation. Ainsi, pour maximiser le courant critique (et éviter la destruction du ruban) il est nécessaire d’avoir à la fois des défauts nanométriques non-supraconducteurs qui piègent énergétiquement les vortex et une grande qualité cristalline autour des défauts pour maximiser la robustesse de l’état supraconducteur.
Au cours des deux dernières décennies, la recherche et l’industrie ont fait des progrès considérables dans la production de rubans HTS, fiable, en grande longueur (milliers de km/an) et avec une nanostructure optimisée pour maximiser le courant critique supraconducteur en champ magnétique nul ou modéré. La synthèse de ces rubans est une véritable prouesse technologique nécessitant un contrôle du matériau à l’échelle nanométrique. Elle requiert les technologies de salles blanches pour parfaitement épitaxier une céramique supraconductrice quaternaire (Terre Rare-Ba-Cu-O) cassante sur un ruban métallique flexible, et inclure dans cette matrice supraconductrice des défauts nanométriques contrôlés pour piéger les vortex supraconducteurs.
Un des axes de recherche actuels vise à augmenter le courant critique sous champ magnétique, ce qui permettrait d’envisager ces nouvelles machines « électromécaniques » de pointe. La question de la limite du piégeage des vortex à très fort champ magnétique (et donc très forte densité de vortex) reste ouve
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...

Profil recherché

Contraintes et risques :
Plusieurs missions pouvant aller jusqu’à plusieurs mois à Grenoble sont à prévoir. Des déplacements nationaux et internationaux de quelques semaines par an sont aussi à prévoir pour aller présenter les résultats en conférence et se former dans des écoles thématiques.

Niveau d'études minimum requis

  • Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
  • Spécialisation Formations générales

Langues

  • Français Seuil

Qui sommes-nous ?

Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.

En savoir plus sur l'employeur

À propos de l'offre

  • Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

  • Vacant
  • Chercheuse / Chercheur

Des offres d'emplois recommandées pour vous