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Doctorat (H/F) sur la Dynamique de la forêt tropicale Africaine en réponse aux changements du climat et

Référence : UMR5554-LAUBRE-004

  • Fonction publique : Fonction publique de l'État
  • Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
  • Localisation : 34095 MONTPELLIER (France)
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  • Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
  • Nature du contrat Non renseigné
  • Expérience souhaitée Non renseigné
  • Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
  • Catégorie Catégorie A (cadre)
  • Management Non renseigné
  • Télétravail possible Non renseigné

Vos missions en quelques mots

Sujet de thèse :
Au cours des derniers milliers d’années, les forêts tropicales d’Afrique Centrale ont subi des changements de compositions et de structures importants. Deux forçages principaux peuvent avoir été à l’origine de ces transformations : les activités anthropiques et/ou les variations climatiques. En effet, cette forêt est habitée et exploitée depuis des millénaires avec une accélération des impacts lors de l’expansion des peuples agriculteurs-métallurgistes Bantous il y a environ 2500 ans (Garcin et al., 2018 ; Koile et al., 2022). Cependant, à la même période un assèchement généralisé, souvent associé avec la fin de la période humide Africaine, est enregistré dans le Bassin Central du Congo (Garcin, 2022) mais aussi à plus large échelle en Afrique tropicale (Tierney & deMenocal, 2013 ; Shanahan et al. 2015). Ainsi, ces deux forçages concomitants ont ouvert des débats intéressants sur leur implication possible (Garcin et al., 2018 ; Clist et al., 2018 ; Giresse et al., 2018) mais sans qu’un scénario général convainquant en émerge.
Probablement ces deux forçages ont eu un rôle différent sur les changements de la végétation selon la localisation et la temporalité ; avec par exemple des effets de changements d’états abrupts qui sont observés, en relation possible avec une perte de résilience de végétation forestière. Cependant peu d’études paléoenvironnementales ont pu combiner des reconstructions précises (temporellement et quantitativement) des précipitations, des perturbations anthropiques et de la réponse de la végétation. Ainsi, nous proposons avec ce sujet de thèse de reconstruire la dynamique précise des changements de précipitation sur deux sites d’Afrique Centrale (Gabon et Cameroun) où nous avons déjà décrit de profonds changements de la végétation et de l'activité de feux au cours des derniers millénaires. Cette approche comparée permettra de mieux comprendre la sensibilité des écosystèmes d'Afrique Centrale à chacun de ces facteurs. Les isotopes de l’hydrogène des cires cuticulaires des végétaux supérieurs (tels que les n-alcanes à longues chaînes), fossiles moléculaires préservés dans les sédiments lacustres et tourbeux, seront utilisés ici pour reconstruire les variations hydroclimatiques passées (e.g., les taux de précipitation) avec une haute résolution temporelle.
Contexte :
Contexte de travail
• Lieu principal : CEREGE (UMR 7330, Aix-en-Provence), au sein de l’équipe CLIMAT
• Lieu secondaire : Institut des Sciences de l’Évolution de Montpellier (ISEM)
• Durée : Contrat doctoral de 36 mois financé par l’ANR via le CNRS
• Encadrement scientifique : Yannick Garcin (CEREGE) et Laurent Bremond (ISEM)
• Projet intégré au sein de l’ANR RainForStory : « Émergence et diffusion de l'agriculture dans les forêts du Bassin du Congo »

Profil recherché

Contraintes et risques :
• Travail de terrain : Missions dans des environnements tropicaux isolés (Gabon, Cameroun)
• Manipulations en laboratoire : Analyses géochimiques et isotopiques (manipulation de solvants, extraction organique)
• Collaboration intersites : Déplacements ponctuels entre les laboratoires CEREGE (Aix-en-Provence), ISEM (Montpellier) et sites d’étude en Afrique centrale

Niveau d'études minimum requis

  • Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
  • Spécialisation Formations générales

Langues

  • Français Seuil

Qui sommes-nous ?

Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.

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À propos de l'offre

  • Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

  • Vacant
  • Chercheuse / Chercheur

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