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Doctorat (H/F) sur la formation de la croûte hadéenne : Apports des systématiques Sm-Nd, Lu-Hf et Hf-W

Référence : UMR5563-ANABOR-010

  • Fonction publique : Fonction publique de l'État
  • Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
  • Localisation : 31400 TOULOUSE (France)
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  • Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
  • Nature du contrat Non renseigné
  • Expérience souhaitée Non renseigné
  • Rémunération (fourchette indicative pour les contractuels) La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel € brut/an
  • Catégorie Catégorie A (cadre)
  • Management Non renseigné
  • Télétravail possible Non renseigné

Vos missions en quelques mots

Sujet de thèse :
La croûte continentale terrestre se distingue des autres croûtes planétaires par sa composition essentiellement felsique (riche en Si et en Al). La présence d'une croûte felsique rigide et stable pourrait être considérée comme l'une des conséquences de l'existence d'eau liquide en abondance sur la Terre, mais aussi sur d'autres planètes rocheuses. Les modèles actuels prédisent l’existence d'un océan d'eau liquide à la surface de planètes pour une large gamme de températures de surface, de compositions atmosphériques et de distances par rapport au Soleil. La variabilité des abondances des produits de désintégration des nucléides à longue et courte durée de vie, tels que le 176Hf (à partir du 176Lu), le 142Nd (produit à partir du 146Sm) et le 182W (à partir du 182Hf), prouve que des réservoirs primordiaux ont participé à la formation de la première croûte continentale. Cependant, la plupart des modèles invoquent le recyclage d’une protocroûte basaltique et de résidus contenant du grenat plutôt que celui d'une protocroûte péridotitique serpentinisée et de résidus contenant de l'olivine et de la chromite comme l’ont mis en évidence des travaux récents. Les données préliminaires suggèrent que la protocroûte terrestre superficielle âgée de 4,5 à 4,0 Ga était principalement ultramafique et hydratée en suite à son altération par des fluides aqueux dérivés de l'eau de mer. Par conséquent, le comportement géochimique des systèmes isotopiques couramment utilisés (ex : Sm-Nd, Lu-Hf et Hf-W) dans un tel environnement doit encore être compris afin d’apporter un regard nouveau sur les processus à l’origine de la croûte terrestre primitive.
Contexte :
Le travail de doctorat prévu aura trois objectifs principaux qui sont : (1) l'échantillonnage de roches ultramafiques éoarchéennes récemment découvertes dans le sud-ouest du Groenland, (2) l'acquisition de nouvelles données isotopiques de haute précision et de haute qualité sur ces échantillons en utilisant les systématiques isotopiques 146,147Sm-142,143Nd, 176Lu-176Hf et 182Hf-182W, et (3) l'élaboration de modèles numériques de l'évolution de la Terre primitive capables de reproduire et expliquer les données nouvellement acquises ainsi que les données disponibles dans la littérature. Le candidat retenu devra posséder une solide expérience en géochimie élémentaire et isotopique, en pétrologie et en modélisation numérique. Cette thèse se déroulera en collaboration avec LMV, Clermont-Ferrand (France), et constituera une partie essentielle du projet PLANETAFELSIC financé par l'ERC ADG.

Profil recherché

Contraintes et risques :
Spécialités et compétences: Géochimie isotopique, spectrométrie de masse, modélisation géochimique

Niveau d'études minimum requis

  • Niveau Niveau 7 Master/diplômes équivalents
  • Spécialisation Formations générales

Langues

  • Français Seuil

Qui sommes-nous ?

Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.

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À propos de l'offre

  • Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

  • Vacant
  • Chercheuse / Chercheur

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