
Dynamique biogéochimique du carbone dans les vasières intertidales : mesures à haute fréquence et chang
Référence : UMR8212-ERIVIO-001
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 91191 ST AUBIN (France)
Partager la page
Veuillez pour partager sur Facebook, Twitter et LinkedIn.
- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
-
Nature du contrat
CDD de 3 ans
- Expérience souhaitée Non renseigné
-
Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Sujet de thèse :
Introduction : Les doubles crises du changement climatique et de la perte de biodiversité représentent deux des plus grands défis auxquels l’humanité est confrontée au 21ᵉ siècle. Les écosystèmes sédimentaires intertidaux, qui s’étendent sur plus de 10 000 km² le long des côtes maritimes de l’Europe, offrent des services écosystémiques essentiels tels que la séquestration du carbone, l’adaptation au climat et le soutien à la biodiversité. Toutefois, ces habitats sont de plus en plus menacés par la fragmentation, l’épuisement des ressources et la montée du niveau de la mer. Ce projet de thèse s’inscrit dans l’initiative REWRITE (REWilding and Restoration of Intertidal Sediment Ecosystems for Carbon Sequestration, Climate Adaptation and Biodiversity Support), en tant que précurseur de nouvelles approches de régénération et de restauration visant à renforcer la résilience écologique et sociétale de ces écosystèmes vitaux. Parmi eux, les vasières intertidales sont caractérisées par une forte production primaire brute dominée par les microphytobenthos. Cette particularité permettrait la quantification du stock de carbone par télédétection et offrirait des possibilités de changement d’échelle. Ces zones subissent des changements physiques, chimiques et biologiques rapides liés aux cycles des marées, aux conditions météorologiques et aux activités humaines. Ces processus peuvent déplacer et transformer le carbone fixé par les microphytobenthos. Comprendre les dynamiques haute fréquence de ces interfaces est donc essentiel pour prévoir l’évolution des cycles biogéochimiques des vasières dans un contexte de changement climatique, et leur capacité de séquestration du carbone.
Objectifs généraux de la recherche : Ce projet de doctorat vise à explorer les dynamiques biogéochimiques à haute fréquence des interfaces de vasières intertidales et à développer un modèle robuste pour prédire les processus précoces de diagénèse ainsi que fournir des conditions aux limites pour les modèles d’extrapolation. Plus précisément, le projet consistera à :
1. Mesurer les variations à haute fréquence des propriétés physico-chimiques des sédiments des vasières (ex. : gradients redox interfaciaux, composition des eaux interstitielles et flux de carbone, topographie sédimentaire).
2. Modéliser les processus de diagénèse précoce, en mettant l’accent sur la dégradation de la matière organique, le cycle des nutriments et les transformations minérales.
3. Contribuer au développement d’un cadre d’extrapolation permettant de transposer les résultats obtenus à l’échelle de la station à l’ensemble de la vasière.
Méthodologie :
1. Études de terrain : Réaliser une surveillance haute résolution sur des sites de vasières intertidales, en utilisant des technologies de capteurs avancées pour capturer les variations des propriétés sédimentaires, des flux de marée et des paramètres environnementaux avec une résolution temporell
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...
Profil recherché
Contraintes et risques :
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
-
Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
-
Vacant
-
Chercheuse / Chercheur