Dynamique d’émetteurs quantiques moléculaires couplés à un réseau photonique H/F

Référence : UMR8523-ALBAMO-011

  • Fonction publique : Fonction publique de l'État
  • Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
  • Localisation : 59655 VILLENEUVE D ASCQ (France)

Partager la page

Veuillez pour partager sur Facebook, Twitter et LinkedIn.

  • Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
  • Nature du contrat Non renseigné
  • Expérience souhaitée Non renseigné
  • Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels 2200€/mois brut € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
  • Catégorie Catégorie A (cadre)
  • Management Non renseigné
  • Télétravail possible Non renseigné

Vos missions en quelques mots

Sujet de thèse :
Le couplage d’un ou plusieurs émetteurs quantiques aux modes optiques d’un réseau photonique ouvre de nouvelles perspectives pour concevoir des sources exotiques de lumière quantique et développer de nouveaux types de simulateurs quantiques avec des interactions à longue portée. Cela permettrait d’étudier des phases fortement corrélées de lumière dans un réseau.
L’objectif principal de ce projet de thèse est de développer l’un des premiers systèmes expérimentaux pour l’électrodynamique quantique en réseau en utilisant des émetteurs quantiques moléculaires. Nous fabriquons actuellement un système de cavité ouverte avec des nanocristaux intégrés, chacun contenant un émetteur quantique unique. La cavité ouverte est constituée de deux miroirs rapprochés (environ 1 micron de distance) à l’aide d’actionneurs piézoélectriques dédiés. L’un des miroirs a été gravé à l’aide de la technologie de faisceau d’ions focalisé afin d’élaborer des réseaux de cavités hémisphériques, définissant ainsi un réseau photonique.
Le réseau permet de dessiner les modes photoniques auxquels les émetteurs se couplent. Ces modes photoniques donnent lieu à des effets d’interférence classiques et quantiques non conventionnels. L’un des premiers objectifs du projet de doctorat est l’observation d’une localisation parfaite de la lumière due à cette interférence, un phénomène connu sous le nom de subradiance de réseau [1]. Un second objectif est la mise en œuvre d’interactions à longue portée entre les émetteurs quantiques, médiées par les modes du réseau. Ce résultat important démontrerait le potentiel de ce système pour simuler des hamiltoniens de spin à l’aide de photons et manipuler des états non classiques de lumière avec une intrication étendue, un aspect que nous aborderons également.
Le projet est principalement expérimental et repose sur des collaborations établies avec des groupes théoriques spécialisés dans le domaine de l’électrodynamique quantique en réseau. La thèse de doctorat s’inscrit dans le cadre du projet européen QuantERA MOLAR et comprendra plusieurs visites chez nos partenaires à Madrid et Florence.
Site web du groupe: https://photonlattices.eu/
[1] A. González-Tudela et J. I. Cirac, Phys. Rev. Lett. 119, 143602 (2017).
Contexte :
Le projet de thèse sera réalisé dans une équipe internationale avec trois étudiants et une post-doc. Le laboratoire est parfaitement équipé avec des lasers, cryostat, détecteurs et des systèmes de comptage de photons.

Salaire : 1716 €/mois net (2200€/mois brut) - 6 semaines de vacances, assurance maladie et sécurité sociale en sus du salaire net.
Site web du groupe : https://photonlattices.eu/
Directeur de thèse : Alberto Amo (alberto.amo-garcia@univ-lille.fr)
Lieu : Laboratoire PhLAM, Bâtiment P5, Cité scientifique de Villeneuve-d'Ascq (près de Lille).

Profil recherché

Contraintes et risques :
Il est demandé:
- Master 2 ou équivalent (5 ans de formation universitaire)
- Connaissances en mécanique quantique et physique de l'état solide
- Expérience dans un laboratoire expérimental

Niveau d'études minimum requis

  • Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
  • Spécialisation Formations générales

Langues

  • Français Seuil

Qui sommes-nous ?

Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.

En savoir plus sur l'employeur

À propos de l'offre

  • Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

  • Vacant
  • Chercheuse / Chercheur

Des offres d'emplois recommandées pour vous