
Etude d’une voie innovante de précipitation de composés modèles de l’oxalate de plutonium H/F
Référence : UMR8181-MURRIV-002
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 59652 VILLENEUVE D ASCQ (France)
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
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Nature du contrat
CDD de 3 ans
- Expérience souhaitée Non renseigné
-
Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Sujet de thèse :
Contexte technologique
L’industrie du nucléaire s’est depuis longtemps inscrite dans un objectif de limitation des déchets et de la consommation de matières premières. Le traitement du combustible usé conduit ainsi à la valorisation des matières nucléaires grâce à l’extraction de l’uranium et du plutonium selon un procédé mis en œuvre dans les usines Orano à La Hague (procédé PUREX -Plutonium Uranium Refinement by
Extraction). Dans ce procédé l’uranium et le plutonium sont séparés de la solution acide contenant les produits de fission et actinides mineurs par extraction liquide-liquide à l’aide d’une molécule extractante, le TriButyle Phosphate (TBP), mélangée dans un diluant organique inerte. Ils sont ensuite extraits sélectivement en phase aqueuse puis le plutonium est récupéré sous forme solide par précipitation oxalique suivie d’une calcination des précipités formés. L’un des enjeux industriels dans
la perspective de concevoir l’usine du futur est d’optimiser cette étape de précipitation oxalique (étape clé pour la fabrication du combustible à base d’oxydes mixtes d’uranium et de plutonium ou « MOX »), ceci en développant un procédé innovant qui permettrait de maitriser la morphologie du précipité par confinement de la matière au sein de gouttes de taille contrôlée.
Description du projet
A l’heure actuelle au sein de l'usine ORANO-La Hague, la précipitation oxalique du plutonium est réalisée industriellement, en solution aqueuse, dans un réacteur à effet Vortex. Pour cela une solution aqueuse contenant l’actinide et une solution aqueuse contenant l’acide oxalique sont ajoutées simultanément à une troisième solution contenant l’excès oxalique. Au cours de cette thèse, la précipitation oxalique d’un simulant du plutonium sera effectuée au sein des gouttelettes d’une émulsion. Après une revue bibliographique et sélection d’une technologie d’émulsion industrialisable,
il conviendra de modifier les conditions de la précipitation (nature des réactifs, qualité de l’émulsion, conditions physico-chimiques, caractéristiques géométriques du réacteur) dans l’objectif de déterminer l’influence des paramètres expérimentaux sur les caractéristiques physico-chimiques de l’oxalate précipité (nature minéralogique, structure, microstructure, surface spécifique, granulométrie, densité …). A terme, des alternatives à la précipitation oxalique pourront être envisagées.
Contexte :
Les travaux de recherche seront réalisés à l’Unité de Catalyse et de Chimie du Solide de Lille (UCCS UMR CNRS 8181) et feront appel aux compétences de deux équipes d’accueil : CIMEND et CÏSCO2. L’équipe CIMEND a une longue expérience de la précipitation oxalique des actinides et lanthanides acquise au travers d’une dizaine de thèses réalisées en collaboration avec Orano et le CEA Marcoule.
L’activité de recherche de l’équipe CÏSCO2 repose sur son expertise dans le domaine de la chimie de formulation et se décli
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Profil recherché
Contraintes et risques :
Dans le contexte de cette thèse seule la précipitation oxalique de composés modèles à base de lanthanides et/ou d’actinides légers sera testée car la manipulation du plutonium nécessite l’utilisation d’installation dédiées, cependant, les travaux de thèse feront l’objet d’échanges réguliers avec des équipes de recherche du CEA Marcoule qui mènent un programme expérimental sur la précipitation oxalique en colonne pulsée.
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 7 Master/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
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Vacant
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Chercheuse / Chercheur