
Formalisation des processus écologiques et évolutifs par des approches bio-mathématiques, bio-statistiq
Référence : CPJ-2025-027
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : (France)
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
- Nature du contrat Non renseigné
- Expérience souhaitée Non renseigné
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Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels Non renseignée Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Résumé du projet scientifique :
Les récentes avancées dans le domaine de la science des données, associées à la révolution des technologies numériques et satellitaires, ont amélioré le potentiel des applications de l'intelligence artificielle (IA) dans les secteurs de l’écologie et de la biologie évolutive. Cependant, l'expansion rapide des projets de développement, de l'agriculture et des zones urbaines menace la biodiversité sur le court terme. Sur des aspects plus théoriques, imaginer de nouvelles méthodes de modélisation pour mettre en lien les dernières données en génomiques, phylogénétiques, ou phénotypiques permet de franchir un cap dans notre compréhension des processus évolutifs existant à différentes échelles. C'est le cas par exemple si les tendances macro-évolutives sont régies par les principes de la micro-évolution.
Résumé du projet d'enseignement :
La personne recrutée interviendra dans des enseignements de haut niveau avec une spécialisation mathématiques, préférentiellement . Elle pourra être amenée à proposer en liens avec des enseignements interdisciplinaires dans les thématiques de la chaire (interface biologie, statistiques, modélisation, traitement de données complexes, bases de données…).
Stratégie de l'établissement :
La formalisation des processus écologiques et évolutifs par des approches bio-mathématiques, bio-statistiques et bio-informatiques constitue une composante historique et fondamentale du domaine, essentielle pour appréhender la complexité des systèmes vivants à des échelles de temps et d’espaces difficilement observables. Modélisation, scénarisation et prédiction sont aujourd’hui au centre de nombreux enjeux scientifiques et sociétaux, et s’appuient sur la disponibilité de données inédites (de plus en plus massives, hétérogènes et donc complexes à analyser et synthétiser) et de nouvelles opportunités méthodologiques (e.g. apprentissage profond). Afin de pleinement tirer profit de ces possibilités, il est primordial de maintenir et même renforcer le potentiel de recherche du CNRS à l’interface entre modélisation (au sens large), écologie et évolution.
Stragtégie du Laboratoire :
Le Laboratoire d’Écologie Alpine (LECA, UMR5553) vise à comprendre la dynamique de la biodiversité face aux changements environnementaux au travers des échelles spatiales et temporelles. Le LECA exploite des mégadonnées caractérisant les écosystèmes en intégrant la télédétection, les nouvelles méthodes d’observation (ADNe, métagénomique, acoustique, pièges-photos) et intelligence artificielle pour modéliser la biodiversité.
Le Laboratoire Jean Kuntzmann (LJK, UMR5224) est une unité de recherche en mathématiques appliquées, incluant dans ses équipes de recherche plusieurs thèmes liés à l’écologie et aux sciences du vivant comme l'analyse et le traitement des données du vivant : données omiques, pharmacologie, oncologie, biologie cellulaire, sciences cognitives, psychologie, phonétique, neurosciences, environnement.
Le LJK et le LECA collaborent au sein de l’institut multidisciplinaire d’intelligence artificielle de l’UGA.
Profil recherché
Diffusion Scientifique :
La diffusion des résultats passera par des avancées scientifiques de niveau mondial, qui peuvent se caractériser par des productions de tout type : publications, logiciels, brevets, livres… Par ailleurs, le projet mettra en œuvre une communication vers des cibles diverses telles que communautés scientifiques, médias, décideurs, grand public, scolaires, etc., avec un calendrier adapté. Des outils spécifiques pourront être développés comme des sites web, des newsletters ou encore des rencontres, colloques internationaux, écoles d’été et conférences.
Science Ouverte :
Le CNRS développe une politique forte en faveur de la science ouverte. La science ouverte consiste à rendre « accessibles autant que possible et fermés autant que nécessaire » les résultats de la recherche. À ce titre, le CNRS vise à ce que 100 % des textes des publications issues des travaux de ses unités soient rendues accessibles à tous, notamment grâce au dépôt dans HAL. Les données produites doivent aussi être rendues disponibles et réutilisables, sauf restriction particulière. Par ailleurs, les principes directeurs de l’évaluation individuelle sont revus en conformité avec la déclaration DORA, plus qualitatifs et tenant compte de toutes les facettes du métier de chercheur.
Science et société :
La relation science-société est désormais reconnue comme une dimension à part entière de l'activité scientifique. Le projet développera cette dimension en synergie avec tous les partenaires. Les travaux de recherche qui en seront issus contribueront à éclairer la décision publique. Des initiatives de sciences participatives pourront être initiées avec des acteurs de l’écosystème socio-économique et culturel du projet.
Stragtégie du Laboratoire :
Le Laboratoire d’Écologie Alpine (LECA, UMR5553) vise à comprendre la dynamique de la biodiversité face aux changements environnementaux au travers des échelles spatiales et temporelles. Le LECA exploite des mégadonnées caractérisant les écosystèmes en intégrant la télédétection, les nouvelles méthodes d’observation (ADNe, métagénomique, acoustique, pièges-photos) et intelligence artificielle pour modéliser la biodiversité.
Le Laboratoire Jean Kuntzmann (LJK, UMR5224) est une unité de recherche en mathématiques appliquées, incluant dans ses équipes de recherche plusieurs thèmes liés à l’écologie et aux sciences du vivant comme l'analyse et le traitement des données du vivant : données omiques, pharmacologie, oncologie, biologie cellulaire, sciences cognitives, psychologie, phonétique, neurosciences, environnement.
Le LJK et le LECA collaborent au sein de l’institut multidisciplinaire d’intelligence artificielle de l’UGA.
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 3 Diplômes équivalents au CAP/BEP
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
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Vacant
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Chercheuse / Chercheur