
H/F - Offre de thèse en procédé de capture du CO₂ dans des contacteurs membranaires
Référence : UMR7274-BOUBEL-001
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 54001 NANCY (France)
Partager la page
Veuillez pour partager sur Facebook, Twitter et LinkedIn.
- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
- Nature du contrat Non renseigné
- Expérience souhaitée Non renseigné
-
Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels Rémunération forfaitaire 2200,00 € bruts mensuels € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Sujet de thèse :
Les travaux de thèse ont pour objectif de modéliser, de simuler et d'optimiser un procédé de captage de CO₂ par boucle d’absorption-désorption utilisant des solvants physiques et permettant de traiter des effluents gazeux à faible pression. La modélisation des écoulements et des transferts au sein de HFMCs permettra d’identifier une géométrie et des conditions opératoires optimales pour les étapes d’absorption et de régénération, ainsi que pour différents solvants. Le changement technologique vise à réduire de manière significative le coût énergétique de la capture, par rapport à la technologie conventionnelle utilisant l'absorption réactive dans une colonne garnie.
L’objectif ultime est d'identifier la conception optimale des contacteurs membranaires à fibres creuses (à contre-courant ou à courant croisé) adaptés aux nouveaux solvants et matériaux membranaires pour la capture du CO₂ et la régénération des solvants. Dans un premier temps, l'optimisation des performances de transfert, de la perte de charge et de la faisabilité sera réalisée en considérant des solvants conventionnels (eau, selexol). Afin de valider l’étude théorique, une étude expérimentale sera menée dans une installation pilote dédiée. Deuxièmement, l’étude sera étendue aux nouveaux solvants et membranes qui seront développés dans le cadre du projet. La configuration du procédé sera optimisée dans son ensemble par des approches d’optimisation énergétique et d’analyse du cycle de vie.
La thèse est financée par le CNRS à travers un contrat avec l’ANR (Agence nationale de la recherche) projet IMOSYCCA (Intensified Modular Systems for friendly CO2 capture) (2023-2029) qui fait partie du PEPR (Programmes et équipements prioritaires de recherche) SPLEEN (Support innovation to develoP new Largely carbon-frEE iNdustrial processes). La recherche sera menée en collaboration avec le LCPM (Laboratoire de Chimie-Physique Macromoléculaire) de Nancy, le LGC (Laboratoire de Génie Chimique) et le LCA (Laboratoire de Chimie Agro-industrielle) de Toulouse ainsi qu’avec l’IFPEN (Institut Français du Pétrole Énergies Nouvelles) de Solaize.
Contexte :
La thèse sera effectuée au Laboratoire réactions et génie des procédés, LRGP, unité mixte de recherche du CNRS et de l’Université de Lorraine, UMR 7274. Le laboratoire est situé au centre historique de Nancy, sur le site de l’École nationale supérieure des industries chimiques, ENSIC (1 rue Grandville, 54000 Nancy, France). L’unité compte plus de 300 personnes, et constitue un des plus grands laboratoires français dans le domaine du génie des procédés. Le doctorant sera rattaché à l’axe de recherche Procédés, intensification, membranes, optimisation (PRIMO). L’équipe dispose d’une expertise dans les procédés membranaires, alliant des compétences dans la mise en œuvre des matériaux aux compétences en simulation des procédés.
Profil recherché
Contraintes et risques :
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
-
Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
-
Vacant
-
Chercheuse / Chercheur