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H/F : Offre de Thèse - Dynamique de la Redox Anionique via la Modélisation de la Spectroscopie X

Référence : UMR5253-MARDOU-007

  • Fonction publique : Fonction publique de l'État
  • Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
  • Localisation : 34293 MONTPELLIER (France)
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  • Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
  • Nature du contrat Non renseigné
  • Expérience souhaitée Non renseigné
  • Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
  • Catégorie Catégorie A (cadre)
  • Management Non renseigné
  • Télétravail possible Non renseigné

Vos missions en quelques mots

Sujet de thèse :
Bien que la chimie computationnelle ait pris une place centrale dans le domaine des batteries au cours des deux dernières décennies, les études théoriques des processus d’insertion et d’extraction des ions alcalins au sein des matériaux d’électrodes reposent presque exclusivement sur des méthodes quantiques dites « adiabatiques » qui supposent implicitement la réversibilité thermodynamique des processus étudiés. Ces méthodes ne permettent donc pas d’élucider les mécanismes réactionnels partiellement ou totalement irréversibles, pour lesquels la connaissance des différents états électroniques diabatiques est indispensable. Accéder à ces mécanismes est essentiel, en particulier lorsque le processus redox s’accompagne de réorganisations structurales importantes, voire d’une dégradation des matériaux au cours des cycles de charge /décharge.
C’est précisément le cas de la redox anionique, mise en évidence expérimentalement pour la première fois en 2013 dans la famille des oxydes de métaux de transition enrichis en lithium (A[AxM1-x ]O2), [1,2] et qui suscite toujours aujourd’hui de nombreuses questions sur la nature des espèces (O-O)n- formées et sur la réversibilité du processus en décharge. [3-6] Si l’identification des espèces formées en charge ne présente pas de difficulté particulière pour les méthodes théoriques adiabatiques (état d’équilibre thermodynamique), la détermination des états électroniques excités impliqués dans leur formation est beaucoup plus délicate.
Sur le plan expérimental, l’accès à ces états excités est possible grâce aux sondes spectroscopiques à haute résolution comme les spectroscopies d’absorption (XAS) et d’émission (RIXS) de rayons X. Ces techniques offrent l’avantage d’une spécificité atomique par rapport aux techniques optiques, et permettent de sonder les états excités des matériaux grâce notamment aux impulsions ultracourtes des sources modernes de
rayonnement qui ont ouvert la voie aux technologies femto- et attosecondes. Très largement utilisée dans le domaine des matériaux pour l’énergie, [7] la spectroscopie X a prouvé son efficacité pour accéder à une description fine de la structure électronique des matériaux ordonnés pour lesquels la réponse individuelle de chaque élément sondé est identique (ou très similaire) à la réponse des autres éléments du même type. Les spectres sont en revanche beaucoup plus difficiles à interpréter lorsque l’élément sondé est présent sous plusieurs formes chimiques dans le matériau (environnement, ordre de liaison, degré d’oxydation ...). Cette multiplicité de centres redox est précisément la spécificité des oxydes de métaux de transition enrichis en alcalins, A[AxM1-x]O2 qui présentent un désordre statistique sur les sites cationiques A et M, un taux d’alcalin variable, plusieurs centre redox cationiques mais aussi des phénomènes de migrations cationiques au cours des cycles de charge/décharge qui ajoutent un degr
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...

Profil recherché

Contraintes et risques :
Travail sur ordinateur - pas de risque particulier autre qu'ergonomique.

Niveau d'études minimum requis

  • Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
  • Spécialisation Formations générales

Langues

  • Français Seuil

Qui sommes-nous ?

Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.

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  • Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

  • Vacant
  • Chercheuse / Chercheur

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