
H/F Chercheur.e sur les phénomènes de sélectivité de spin induite par la chiralité
Référence : UMR5026-FREBON0-249
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 33608 PESSAC (France)
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
- Nature du contrat Non renseigné
- Expérience souhaitée Non renseigné
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Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels entre 2 991.58€ et 4 166.70€ bruts mensuels selon expérience € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Missions :
L’objectif principal de ce poste est de contribuer au projet LUMINESS, qui vise à comprendre et exploiter les phénomènes de sélectivité de spin induite par la chiralité (CISS) et d’anisotropie magnéto-chirale (MChA). La ou le chercheur(e) se concentrera sur la synthèse et la fonctionnalisation de molécules et de complexes chiraux destinés à des applications en électronique moléculaire. Ces systèmes sont conçus pour sonder et démontrer des phénomènes de transport sélectifs au spin ainsi que des interactions optico-magnétiques à l’échelle moléculaire.
Dans le cadre de ce projet hautement interdisciplinaire, la personne recrutée aura pour missions de :
1. Concevoir et caractériser des ligands chiraux et leurs complexes métalliques,
2. Préparer des systèmes hybrides pour l’étude des effets liés au spin à la surface des matériaux,
3. Produire des cristaux destinés à l’étude du dichroïsme magnéto-chiral.
Ce travail contribuera à l’objectif global de LUMINESS : développer des matériaux et des méthodologies permettant de nouveaux paradigmes en spintronique, optoélectronique et magnétisme moléculaire, en exploitant l’interaction unique entre chiralité et degrés de liberté spin/orbitaux.
Activités :
Les principales responsabilités incluent la conception et la synthèse de ligands chiraux multifonctionnels, capables d’ancrer des complexes métalliques énantiopurs sur des substrats métalliques. Cela impliquera une synthèse organique avancée, des procédés de purification, ainsi que des techniques de caractérisation structurale (RMN, spectrométrie de masse, IR, etc.).
Des études de fonctionnalisation de surface seront menées pour évaluer l’efficacité du greffage et la stabilité des complexes, en utilisant des techniques sensibles à la surface telles que PM-IRRAS, ToF-SIMS ou AFM. La cristallisation des complexes synthétisés fera également partie des tâches, en vue de leur caractérisation optique sous champ magnétique. La caractérisation physico-chimique des matériaux hybrides et des cristaux sera réalisée par diffraction des rayons X, mesures de susceptibilité magnétique et diverses spectroscopies.
La ou le chercheur(e) devra participer activement à l’interprétation des résultats, à la rédaction de rapports scientifiques, d’articles pour publication, ainsi qu’à la présentation orale des travaux lors de conférences nationales et internationales. Une collaboration étroite avec les équipes de spectroscopie et de modélisation du consortium est un aspect central du travail quotidien.
Contexte de travail :
Créé en 1995, l'Institut de chimie de la matière condensée de Bordeaux (ICMCB) focalise ses recherches sur la Chimie du Solide, la Science des Matériaux et la Chimie et Procédés: concevoir, préparer, mettre en forme et caractériser les matériaux pour découvrir, maîtriser et optimiser des fonctions spécifiques. L'ICMCB réalise des recherches fondamentales sur des matériaux modèles et/ou susceptibles d'
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Profil recherché
Competences :
La ou le candidat(e) idéal(e) est titulaire d’un doctorat en chimie avec une expertise démontrée en synthèse organique, chimie de coordination ou matériaux moléculaires. Une expérience dans la synthèse de molécules chirales, la cristallisation de complexes métalliques, ou la chimie de surface est vivement souhaitée. La maîtrise des techniques de caractérisation structurale (diffraction des rayons X, RMN, spectrométrie de masse) ainsi qu’un intérêt pour le travail interdisciplinaire — notamment en lien avec le magnétisme, l’optique ou la science des matériaux — seront considérés comme des atouts.
La personne recrutée devra faire preuve d’autonomie, de rigueur scientifique et de capacités à travailler efficacement au sein d’une équipe pluridisciplinaire. Une bonne maîtrise de l’anglais, à l’oral comme à l’écrit, est un avantage important pour assurer les échanges scientifiques, la valorisation des résultats et la participation active aux réunions du projet. Une attitude proactive dans l’apprentissage de techniques complémentaires et dans la collaboration avec des physicien·nes et des théoricien·nes est également encouragée.
Ce poste s’adresse particulièrement à des candidat·es souhaitant approfondir leur expertise à l’interface entre la chimie et la physique dans le cadre d’un consortium international de haut niveau.
Contraintes et risques :
La ou le candidat(e) évoluera dans un environnement hautement collaboratif et multi-institutionnel, nécessitant une coordination régulière avec des partenaires extérieurs, des déplacements pour le transfert d’échantillons, ainsi qu’une participation active aux réunions du consortium ou à des séjours dans d’autres laboratoires. Le poste pourra impliquer des échéances strictes liées aux livrables du projet et aux publications, nécessitant une bonne gestion du temps et de la flexibilité.
Certains aspects du projet — notamment la fonctionnalisation de surface et les spectroscopies sensibles aux interfaces — exigent un contrôle expérimental précis et l’accès à des instruments spécifiques, dont la disponibilité peut être limitée ou soumise à des contraintes de planification. La ou le chercheur(e) devra gérer des flux de travail complexes et itératifs impliquant synthèse, ingénierie de surface et mesures magnéto-optiques.
La communication interdisciplinaire sera essentielle, car les données expérimentales devront alimenter les modèles théoriques, et inversement. Une aisance dans les échanges techniques au-delà du champ de spécialité immédiat sera donc nécessaire. Enfin, en raison du potentiel de valorisation des résultats, la confidentialité autour des travaux non publiés pourra être requise, en lien avec les services de valorisation du CNRS.
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
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Vacant
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Chercheuse / Chercheur