• TéléchargerPDF – 40.98Ko

H/F Couplage de l'apprentissage automatique et des techniques numériques avancées pour la simulation de

Référence : UMR7063-MARFAH-001

  • Fonction publique : Fonction publique de l'État
  • Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
  • Localisation : 67084 STRASBOURG (France)
  • TéléchargerPDF – 40.98Ko

Partager la page

Veuillez pour partager sur Facebook, Twitter et LinkedIn.

  • Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
  • Nature du contrat Non renseigné
  • Expérience souhaitée Non renseigné
  • Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
  • Catégorie Catégorie A (cadre)
  • Management Non renseigné
  • Télétravail possible Non renseigné

Vos missions en quelques mots

Sujet de thèse :
Le stockage de l’hydrogène dans les aquifères ou les réservoirs géologiques suscite un intérêt croissant. À ce jour, le stockage d’hydrogène dans des réservoirs sédimentaires n’a pas encore été réalisé à l’échelle industrielle. Malgré l’expérience et le savoir-faire accumulés dans le stockage de l’air comprimé, du gaz naturel et du gaz de ville dans les formations poreuses, le stockage de l’hydrogène présente des défis techniques supplémentaires. Les processus de migration et le devenir de l’hydrogène dans les réservoirs sont encore mal compris. Les simulations numériques basées sur des modèles physiques sont des outils indispensables pour répondre à cette problématique. Cependant, la modélisation de la migration de l’hydrogène dans les milieux poreux est un problème complexe car elle implique des processus multiphysiques agissant à différentes échelles de temps.
La migration de l’hydrogène dans les milieux poreux met en jeu l’écoulement diphasique, les processus de précipitation et de dissolution ainsi que des phénomènes thermodynamiques. Ces processus ne sont pas fondamentalement différents de ceux observés pour le gaz naturel. Toutefois, les propriétés thermodynamiques particulières de l’hydrogène et son affinité biochimique avec la roche hôte et les fluides de la formation soulèvent des défis techniques supplémentaires et augmentent les coûts d’exploitation. Par exemple, la densité massique de l’hydrogène est environ dix fois inférieure à celle du méthane dans des conditions similaires de température et de pression. Par conséquent, la capacité de stockage massique de l’hydrogène dans un réservoir souterrain est dix fois inférieure à celle du méthane dans les mêmes conditions. De plus, la faible viscosité de l’hydrogène et sa réactivité potentielle avec les formations minérales, les fluides interstitiels, les systèmes biologiques et les matériaux des installations exigent des stratégies d’atténuation qui ne sont pas nécessaires pour le stockage souterrain du gaz naturel.
L’hydrogène gazeux présente des caractéristiques biochimiques spécifiques susceptibles d’impacter les mécanismes de stockage en termes de pertinence et d’efficacité (Hoteit et Afifi, 2024). La migration de l’hydrogène est également influencée par des processus thermiques. La modélisation numérique de ces processus bio-chimio-hydro-thermiques couplés et non linéaires est particulièrement exigeante sur le plan computationnel (Wendling et al., 2019). Les défis concernent la convergence, la précision, la robustesse et l’efficacité des schémas numériques utilisés pour résoudre les équations de gouvernance. Les méthodes traditionnelles telles que les éléments finis ou les différences finies introduisent des artefacts numériques difficiles à éviter sans recourir à des maillages computationnels spécifiques. De plus, étant donné que les processus de dissolution, biochimiques, thermiques et d’écoulement se déroulent à d
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...

Profil recherché

Contraintes et risques :
Ce travail ne présente ni contraintes particulières, ni risques notables.

Niveau d'études minimum requis

  • Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
  • Spécialisation Formations générales

Langues

  • Français Seuil

Qui sommes-nous ?

Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.

En savoir plus sur l'employeur

À propos de l'offre

  • Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

  • Vacant
  • Chercheuse / Chercheur

Des offres d'emplois recommandées pour vous