H/F Des biais cognitifs individuels aux comportements collectifs sur les réseaux sociaux en ligne
Référence : UAR3611-DAVCHA0-002
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 75013 PARIS 13 (France)
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
- Nature du contrat Non renseigné
- Expérience souhaitée Non renseigné
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Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Sujet de thèse :
Depuis l'invention de l'imprimerie, l'influence des médias sur l'opinion publique a suscité des débats à chaque avancée technologique, devenant un champ de bataille pour les forces politiques et économiques qui cherchent à exercer leur contrôle. Les réseaux sociaux en ligne, désormais largement utilisés comme principaux canaux d'information et outils d'interaction, ne font pas exception. Ils se distinguent par la vitesse de communication sans précédent et le volume considérable de données échangées, créant ainsi une vaste arène publique avec des règles d'interaction virtuelle en constante évolution. Ces règles émergent d'une dynamique complexe, mêlant motivations individuelles, progrès technologiques rapides et contraintes économiques.
Cette proposition de thèse est liée au projet COBCOD ANR (2025-2029) et repose sur l'hypothèse que ce nouveau paysage façonne non seulement notre vision du monde, mais influence également la manière dont nous percevons et construisons nos identités sociales. Les algorithmes qui régissent l'exposition au contenu et suggèrent des connexions sociales jouent un rôle clé, fonctionnant souvent à huis clos en raison des droits de propriété industrielle. Les données disponibles suggèrent qu'ils amplifient les biais cognitifs tels que la négativité et le biais de confirmation, conduisant à des phénomènes collectifs tels que le mimétisme, la polarisation et les chambres d'écho. De plus, les modèles basés sur des agents indiquent que même sans filtrage algorithmique, le biais de confirmation peut à lui seul conduire à une polarisation des opinions.
À la lumière de ces résultats, l'une des hypothèses centrales de ce projet est que les effets globaux observés dans les réseaux sociaux en ligne sont en partie dus à des biais cognitifs bien connus. En raison des caractéristiques uniques des plateformes en ligne, telles que la vitesse de diffusion élevée, l'exposition sélective, les limitations de taille des messages et les biais algorithmiques potentiels, ces biais influencent considérablement la dynamique des interactions au sein du réseau, conduisant à des phénomènes qui ne sont pas observés hors ligne.
L'objectif principal du COBCOD est de mieux comprendre comment les biais cognitifs sont amplifiés et potentiellement modifiés par des interactions en ligne répétées. Plus précisément, nous cherchons à identifier les mécanismes à l'origine de l'émergence de modèles dynamiques propres aux environnements en ligne et à explorer comment ces dynamiques collectives influencent à leur tour les individus.
Notre deuxième objectif consiste à étudier des stratégies visant à atténuer ces effets et à les tester à l'aide de modèles et d'expériences. Nous explorerons deux approches : examiner le comportement des utilisateurs lorsqu'ils sont informés des biais cognitifs et de leurs effets, et évaluer l'impact des modifications apportées à l'interface utilisateur lors des inte
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Profil recherché
Contraintes et risques :
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
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Vacant
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Chercheuse / Chercheur