
H/F Doctorant en calcul et systèmes embarqués pour le biologging et l'écologie
Référence : UMR5175-SIMCHA-005
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 34293 MONTPELLIER (France)
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
- Nature du contrat Non renseigné
- Expérience souhaitée Non renseigné
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Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Sujet de thèse :
Les changements du comportement d’un animal peuvent être révélateurs des évolutions intrinsèques de l’animal (e.g. âge, état reproducteur, état de santé) ou de sa réponse à l’environnement et à ses changements (e.g. réponses aux activités humaines). Pour cette raison, l’étude du comportement animal est devenue centrale dans de nombreux travaux d’écologie scientifique ou en gestion et conservation de la faune. Ces études ont été grandement facilitées ces dernières décennies par le développement du biologging, i.e. le déploiement de capteurs directement sur l’animal. Ces biologgers sont devenus de plus en plus petits, plus économes en énergie, et embarquent de plus en plus de capteurs capables d’enregistrer une diversité de variables d’intérêts : localisation par GPS, activité mesurée à haute fréquence grâce aux accéléromètres, quelquefois son ou image. L’analyse des données collectées a également bénéficié de développements importants à travers des modèles d’apprentissage machine de complexité croissante, des modèles d’arbres de décisions (e.g. xgboost) aux modèles d’apprentissage profond de l’intelligence artificielle par exemple. Cependant, à l’heure actuelle, l’analyse des données ne peut souvent être réalisée qu’une fois les capteurs récupérés. Le besoin de récupérer le biologger pour accéder aux données génère un long délai entre la pose de celui-ci et la possibilité d’analyser les données. La situation actuelle est problématique : il est souhaitable d’avoir des capteurs frugaux, économes en énergie, ayant une durée de vie prolongée, mais ceci retarde d’autant l’analyse des données. Face à cet état de fait, les écologues souhaiteraient pouvoir travailler avec des capteurs fonctionnant sur du temps long et transmettant les données à distance, permettant de travailler avec ces données rapidement, voir même permettant lorsque cela est utile d’avoir une approche ‘réactive’ permettant d’ajuster les suivis ou les expérimentations, et dans le cadre de gestion/conservation la mise en place de mesures d’interventions si nécessaire. Les développements techniques et statistiques récents laissent entrevoir la possibilité de réaliser des capteurs ‘intelligents’ qui analysent en temps-réel les larges volumes de données collectées par les divers capteurs d’un biologger et produisent des métriques pertinentes, ou directement des classifications du comportement, informations qui elles peuvent-être transmise plus aisément que les données brutes et ainsi permettre une analyse bien avant d’avoir récupéré le capteur. Ce traitement de la donnée à la périphérie (egde computing) permettrait de rapprocher l’analyse et les études du temps de la collecte des données par les capteurs d’ajuster les suivis aux observations, et également de développer des approches de surveillance basées sur des animaux ‘sentinelles’ permettant la détection d’anomalies ou d’évolutions inquiétantes. Le contexte de la thèse
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Profil recherché
Contraintes et risques :
Pas de contraintes ni risques particuliers.
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
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Vacant
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Chercheuse / Chercheur