
H/F doctorant en écologie végétale et interactions plante-microorganismes
Référence : UMR5023-FLOPIO-002
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 69622 VILLEURBANNE (France)
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
- Nature du contrat Non renseigné
- Expérience souhaitée Non renseigné
-
Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Sujet de thèse :
Inhibition biologique de la dénitrification par les plantes : une nouvelle stratégie pour la microgestion du cycle de l'azote dans les écosystèmes
Direction : Florence PIOLA, UMR 5023 CNRS UCBL LEHNA – Lyon, florence.piola@univ-lyon1.fr
Co-direction : Amélie CANTAREL, UMR 5557 CNRS 1418 INRAE UCBL LEM – Lyon, amelie.cantarel@univ-lyon1.fr
Co-encadrement : Marie SIMONIN, UMR 1345 IRHS – Angers, marie.simonin@inrae.fr
Contexte : Le projet ANR PRC Plant-Mana, dans lequel s’inscrit la thèse, propose un nouveau paradigme pour la microgestion du cycle de l'azote dans les écosystèmes qui s’appuie sur la biodiversité végétale et la stratégie BDI comme une nouvelle solution pour gérer la nutrition azotée des plantes. En effet, les plantes peuvent contrôler les microorganismes associés au cycle de l'azote dans le sol et ainsi développer des stratégies pour améliorer leur nutrition azotée. L'inhibition biologique de la dénitrification (BDI) est l'une d'entre elles et repose sur la production de métabolites spécialisés (procyanidines) qui inhibent l'activité de dénitrification microbienne du sol (Bardon et al., 2014, 2018). Décrite pour la première fois par nos équipes chez les renouées du Japon (Angiospermes - Polygonacées, Fallopia spp.) (Bardon et al. 2014, 2018 ; Cantarel et al. 2020, 2024), cette stratégie a également été mise en évidence chez deux autres espèces (Bardon et al., 2018) : la fougère commune (Monilophytes) et la bruyère cendrée (Angiospermes - Ericacées). Ces résultats suggèrent que la production de procyanidines racinaires et le BDI pourraient être un trait ancestral répandu et conservé dans la phylogénie des angiospermes qui pourrait être exploité sur un large panel d'espèces végétales.
Pour développer cette nouvelle solution basée sur la nature pour la microgestion de l'azote dans les agroécosystèmes, le projet Plant-MaNA a deux objectifs principaux :
(1) explorer la biodiversité végétale et la stratégie BDI pilotée par les procyanidines, en tant que nouvelle approche de la nutrition azotée durable des plantes,
(2) fournir une nouvelle façon de dessiner les écosystèmes (en particulier les écosystèmes de plantes cultivées) sur la base scientifique de l'agroécologie et des solutions basées sur la nature pour sélectionner des génotypes de plantes capables de contrôler et de gérer le microbiome de l'azote dans les sols.
Le projet de thèse évaluera la capacité de production de procyanidines racinaires, de développement d’une stratégie BDI et de gestion du microbiote du sol pour une cinquantaine d'espèces végétales préalablement sélectionnées pour leur production de procyanidines racinaires. Le premier axe validera l'existence d’une stratégie BDI parmi les espèces productrices de procyanidines et mesurera les activités microbiennes et la diversité du microbiote du cycle N. Le second axe évaluera (1) la variabilité intraspécifique de la stratégie BDI pour chacune des e
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Profil recherché
Contraintes et risques :
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 7 Master/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
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Vacant
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Chercheuse / Chercheur