H/F Doctorant simulations de Monte-Carlo sur objets et dynamique d’amas

Référence : UMR8207-CORHEN-011

  • Fonction publique : Fonction publique de l'État
  • Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
  • Localisation : 77250 MORET LOING ET ORVANNE (France)

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  • Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
  • Nature du contrat Non renseigné
  • Expérience souhaitée Non renseigné
  • Rémunération (fourchette indicative pour les contractuels) La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel € brut/an
  • Catégorie Catégorie A (cadre)
  • Management Non renseigné
  • Télétravail possible Non renseigné

Vos missions en quelques mots

Sujet de thèse :
Utilisation des simulations de Monte-Carlo sur objets et dynamique d’amas pour prendre en compte les effets de flux
Contexte :
Dans le cadre de l’éventuelle poursuite d’exploitation des réacteurs nucléaires jusqu’à leurs 60 ans et au-delà, il serait utile de caractériser les microstructures typiques des aciers des composants internes des réacteurs à des dose très élevées (aux points les plus chauds, au-delà de 100 dpa, localement). Expérimentalement, atteindre de telles doses pour des irradiations aux neutrons, nécessiterait des durées d’irradiation très longues et couteuses en réacteur d’essai (Materials Testing Reactor).
C’est pourquoi, il a été réalisé à l’international de ré-irradier aux ions des échantillons initialement irradiés aux neutrons. La justification d’une telle démarche pose la problématique de la transposition ion-neutron, au cœur du programme de NEEDS « RAISIN ».
L’un des aspects primordiaux est la quantification des effets de flux. En effet, entre les flux des irradiations aux ions et les irradiations aux neutrons, on constate typiquement plusieurs ordres de grandeurs de différence entre les flux. En utilisant les irradiations aux ions pour « simuler » des irradiations aux neutrons on fait l’hypothèse que les effets du flux (à dose égale) sont faibles sur les propriétés d’intérêt (incrément de dureté, fraction volumique totale de défauts).
Si cette hypothèse parfois vérifiée expérimentalement pour de faibles écarts de flux aux neutrons, il est cependant clair que la microstructure est de nature bien différente, puisque les amas de défauts sont beaucoup plus petits et nombreux dans les conditions de flux plus élevés. Sur une gamme de flux encore plus étendue, on s’attend à ce que le mécanisme d’évolution de microstructure passe par différents régimes : d’un régime dominé par les recombinaisons entre simple paires de Frenkel (un interstitiel et une lacune tous deux issus du déplacement stable d’un atome de son site cristallin) aux très hauts flux, jusqu’à un régime piloté par les puits fixes aux flux plus faibles.
Aux flux intermédiaires se trouve un régime où les recombinaisons se font aussi entre amas de défauts ponctuels issus des cascades de déplacement, de nature identique (ce qui favorise la croissance de cette population d’amas), ou de nature opposée (ce qui inversement diminue les populations associées, par annihilation de défauts antagonistes).
Ce mécanisme de l’évolution, parfois associé au concept de « biais de production », est très dépendant des corrélations spatiales (le fait que les recombinaisons sont d’autant plus probables que les deux amas en interaction sont à une faible distance car produits dans le petit volume de la cascade) et temporelles (les durées courtes entre deux cascades qui se recouvrent les favorisant). Si les méthodes de type Monte Carlo cinétique sur objet (OKMC) prennent naturellement en compte ces corrélations, les méth
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...

Profil recherché

Contraintes et risques :
Le poste se situe dans un secteur relevant de la protection du potentiel scientifique et technique (PPST) et nécessite donc, conformément à la réglementation, que votre arrivée soit autorisée par l’autorité compétente du MESR. »
Le/la doctorant(e) sera inscrit à l’Ecole Doctorale des Sciences de la Matière, du Rayonnement et de l’Environnement de la FST, pour obtenir le grade de Docteur en sciences de matériaux.

La mission se situe dans le cadre du projet RAISIN porté par le CNRS. Le partenariat est un co-encadrement entre EDF R&D, l’UMET Lille (CNRS) et la SRMP (CEA) pour couvrir toutes les spécialités nécessaires au programme, de la dynamique moléculaire des cascades jusqu’à l’évolution de la microstructure aux temps longs par DA, passant par les échelles intermédiaires de l’OKMC.
Le contrat de thèse se fera via le laboratoire commun EDF-CNRS EM2VM (Etude et Modélisation des Mécanismes de Vieillissement des Matériaux).
Le travail se déroulera essentiellement au sein du laboratoire MMM de EDF situé sur le site des Renardières à Moret sur Loing dans le cadre du laboratoire commun EM2VM.

Niveau d'études minimum requis

  • Niveau Niveau 7 Master/diplômes équivalents
  • Spécialisation Formations générales

Langues

  • Français Seuil

Qui sommes-nous ?

Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.

En savoir plus sur l'employeur

À propos de l'offre

  • Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

  • Vacant
  • Chercheuse / Chercheur

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