
H/F DOCTORANT SUR LES EMISSIONS SOLAIRES DE TYPE III
Référence : UMR7328-ISALAN-041
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 45071 ORLEANS (France)
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
- Nature du contrat Non renseigné
- Expérience souhaitée Non renseigné
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Rémunération (fourchette indicative pour les contractuels) La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel € brut/an
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Sujet de thèse :
Structure fine des émissions solaires de type III
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La mission spatiale Parker Solar Probe (PSP), qui a été lancée en 2018, nous offre une vue sans précédent de l'héliosphère interne, révélant une atmosphère solaire beaucoup plus structurée que prévu. Dès 2024, la sonde s’approchera jusqu'à 9.8 rayons solaires du Soleil, ce qui en fera le premier satellite à littéralement pénétrer dans une atmosphère stellaire.
Parmi les phénomènes qui font actuellement l'objet d'une grande attention figurent les sursauts radio solaires de type III. Ceux-ci sont générés par un processus en plusieurs étapes dans lequel un faisceau d'électrons énergétiques émis par le Soleil est censé générer des ondes de Langmuir, qui sont ensuite converties en ondes électromagnétiques par des processus non linéaires dans lesquels interviennent les fluctuations de la densité électronique.
Ce qui rend PSP vraiment unique par rapport à toutes les autres missions, c'est sa capacité à observer ce processus de conversion in situ, avant que le faisceau n'ait commencé à se disperser. PSP est équipé de deux ensembles d'instruments qui fournissent des observations de haute qualité de ces sursauts radio de type III et de leur signature locale : les antennes de champ électrique et le magnétomètre SCM construit et exploité par LPC2E.
Dans une récente série d'articles, nous avons fourni la première preuve de l'existence d'un mode électromagnétique lent ainsi que d’harmoniques dans les sursauts radio de type III, qui sont essentielles pour une compréhension complète de leur émission et de leurs processus d'interaction.
Ces études ont grandement bénéficié des observations réalisées avec le capteur SCM dont les observations permettent de déterminer le mode des ondes primaires. La nature intermittente des mécanismes de génération conduit à une dissipation d'énergie et à une modification de la fonction de distribution des particules qui est très différente de ce que prévoit la théorie quasi-linéaire conventionnelle des interactions faisceau-plasma.
L'objectif principal de ce travail est précisément d'étudier ce processus de relaxation. Ceci sera fait par une analyse détaillée des propriétés de polarisation des sursauts radio de type III. L'analyse sera basée principalement sur les observations de PSP (en raison de sa proximité avec le Soleil) mais aussi de la mission Solar Orbiter, qui emporte le même ensemble d'instruments.
Contexte :
Le(la) candidat(e) sera intégré(e) dans l’équipe Espace du Laboratoire de Physique et Chimie de l’Environnement et de l’Espace (LPC2E, https://www.lpc2e.cnrs.fr) qui se trouve sur le campus CNRS à Orléans. Cette équipe pluridisciplinaire est fortement impliquée dans diverses missions spatiales telles que Rosetta, Solar Orbiter et Parker Solar Probe.
Les trois encadrants de cette thèse sont Säm Krucker (SSL Berkeley, et Univ. of A
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...
Profil recherché
Contraintes et risques :
La candidature doit obligatoirement se faire pour le 14 mars 2025 au plus tard sur le site du CNES: https://recrutement.cnes.fr/fr/annonce/3428731-25-288-fine-structure-of-type-iii-solar-radio-bursts-45100-orleans
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
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Vacant
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Chercheuse / Chercheur