
H/F Doctorant.e sur Étude des électrolytes solides et des interfaces dans les batteries à l'état solide
Référence : UMR5026-FREBON0-246
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 33608 PESSAC (France)
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
- Nature du contrat Non renseigné
- Expérience souhaitée Non renseigné
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Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Sujet de thèse :
Les batteries tout-solide au lithium offrent sécurité et densité énergétique accrues. Les électrolytes solides, comme les argyrodites, atteignent de fortes conductivités ioniques grâce à des substitutions chimiques contrôlées. Comprendre leur structure locale désordonnée est essentiel. La RMN du solide, couplée à la DFT, permet de sonder ces désordres et la dynamique du Li⁺. Ce projet vise, dans un premier temps, à attribuer précisément les signaux RMN du 31P et 7Li dans des argyrodites substituées (Li₆₋ₓPS₅₋ₓBrXₓ, X = Cl, I), en combinant spectroscopie expérimentale et calculs ab initio (VASP, CASTEP), appuyés par des potentiels de machine learning pour modéliser efficacement le désordre. Une attention particulière sera portée à l’identification des structures favorables à la conduction ionique. Le second volet du projet concerne la dynamique aux interfaces entre électrolytes et électrodes (argyrodite/LNMO, argyrodite/halogénure, halogénure/LNMO), étudiée par RMN 2D (EXSY) et marquage isotopique. Ces travaux expérimentaux seront complétés par une modélisation avancée du transport ionique aux interfaces, via des calculs de dynamique moléculaire avec potentiels interatomiques issus du machine learning. Cette approche intégrée permettra d’élucider les mécanismes clés gouvernant la performance des batteries tout-solide.
Contexte :
Créé en 1995, l'Institut de chimie de la matière condensée de Bordeaux (ICMCB) focalise ses recherches sur la Chimie du Solide, la Science des Matériaux et la Chimie et Procédés: concevoir, préparer, mettre en forme et caractériser les matériaux pour découvrir, maîtriser et optimiser des fonctions spécifiques. L'ICMCB réalise des recherches fondamentales sur des matériaux modèles et/ou susceptibles d'avoir des applications.
L'ICMCB est une UMR composée de 280 agents en moyenne (permanents et non-permanents), avec 3 tutelles, hébergée par le CNRS et en ZRR totale.
Le poste se situe dans un secteur relevant de la protection du potentiel scientifique et technique (PPST), et nécessite donc, conformément à la réglementation, que l’arrivée de l’agent soit autorisée par l'autorité compétente du MESR.
Profil recherché
Contraintes et risques :
Le CEMHTI et l’ICMCB, membres actifs du réseau RS2E, combinent leurs expertises complémentaires en synthèse, caractérisation et modélisation des matériaux pour batteries tout-solide. Le CEMHTI est un laboratoire de référence en RMN avancée de l’état solide, appliquée notamment aux matériaux pour batteries, avec Elodie Salager, experte en RMN et dynamique des ions, qui anime depuis 2023 le volet caractérisation du projet LIMASSE dédié aux électrolytes solides. L’ICMCB est reconnu internationalement pour ses travaux sur les matériaux d’électrodes et le développement d’approches expérimentales innovantes, comme la spectroscopie RMN couplée aux calculs DFT, portés par Dany Carlier. L’arrivée récente d’Aurélie Champagne, chercheuse CNRS spécialisée en calculs ab initio de systèmes complexes, renforce l’expertise en modélisation du laboratoire. Ses recherches visent à comprendre et modéliser les mécanismes de transport ionique dans le solide et aux interfaces pour guider la découverte et l’optimisation de nouveaux matériaux. Le projet de thèse inclut un temps important d’expérimentations et d’analyses au sein des deux laboratoires, assurant une synergie entre études expérimentales et modélisation théorique.
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
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Vacant
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Chercheuse / Chercheur