
(H/F) Offre de thèse : Une approche géométrique en traitement du signal bivarié pour l’analyse de la po
Référence : UMR5216-CHRROM-034
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 38402 ST MARTIN D HERES (France)
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
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Nature du contrat
CDD de 3 ans
- Expérience souhaitée Non renseigné
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Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Sujet de thèse :
Ce projet de recherche doctoral, soutenue par la MITI (Mission pour les Initiatives Transverses et Interdiciplinaire) du CNRS se situe à l’interface entre la science des données (INS2I) et l’astrophysique gravitationnelle (IN2P3).
Il vise à développer de nouveaux outils de traitement du signal pour permettre de reconstruire les modes de polarisation des ondes gravitationnelles à partir des données observationnelles et de caractériser l’état de polarisation et sa dynamique temporelle. Estimer et caractériser cette information de polarisation des ondes gravitationnelles permet d'étayer l'interprétation des signaux astrophysiques provenant des binaires de trous noirs ou des supernovae.
État de l’art
Ces dernières années ont vu émerger un corpus de travaux portant sur l’analyse et la caractérisation des signaux bivariés [1,2], c’est-à-dire des séries temporelles associant deux variables, décrivant ainsi au cours du temps une trajectoire dans un plan à deux dimensions. Ces travaux ont conduit à l’introduction de nouveaux modèles et outils mathématiques permettant d’étendre l’analyse harmonique classique au cas bivarié et de caractériser géométriquement la trajectoire suivie par le signal qui traduit le couplage entre les deux composantes du signal. Cette caractérisation est étroitement liée à la notion physique de polarisation, notamment employée pour les ondes vectorielles comme les ondes électromagnétiques ou élastiques.
Ces nouvelles approches apparaissent particulièrement pertinentes pour l’astronomie gravitationnelle. En effet, la relativité générale prédit l’existence de deux modes de polarisation pour les ondes gravitationnelles [8]. Les interféromètres terrestres actuellement en fonctionnement, tels que Virgo en Europe, LIGO aux États-Unis et KAGRA au Japon, détectent ainsi un signal astrophysique intrinsèquement bivarié.
Jusqu’à présent, la mesure et la caractérisation de la polarisation des ondes gravitationnelles ont reçu peu d’attention. Chaque détecteur enregistrant un mélange linéaire des deux modes de polarisation, leur reconstruction à partir des observations de Virgo, LIGO et KAGRA constitue un problème inverse mal posé, en raison du nombre limité de détecteurs en opération et du faible rapport signal sur bruit. Cependant, avec l’amélioration des sensibilités instrumentales et l’entrée en service de nouveaux détecteurs comme LIGO India, cette situation évoluera progressivement au cours des prochaines années.
Hayama et ses collaborateurs ont mis en évidence l’utilité de la mesure de polarisation des ondes gravitationnelles pour la phénoménologie des supernova [5]. Plus récemment, des avancées ont été faites dans le cadre de deux thèses, mentionnées plus haut, avec la proposition de l’utilisation des paramètres de Stokes pour la caractérisation de l’état de polarisation des signaux gravitationnels [1] et la reconstruction des polarisations quand la polarisation est
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Profil recherché
Contraintes et risques :
Pas de contraintes ou risques spécifiques à ce projet
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
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Vacant
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Chercheuse / Chercheur