
H/F Offre de thèse: Sélection sexuelle et effet sur la valeur sélective chez les angiosperms
Référence : UMR5554-JEATON-010
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 34095 MONTPELLIER (France)
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
- Nature du contrat Non renseigné
- Expérience souhaitée Non renseigné
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Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Sujet de thèse :
La sélection sexuelle est généralement considérée comme s’appliquant à tous les organismes se reproduisant sexuellement et devrait donc également concerner les plantes. Pourtant, les prédictions générales issues de la théorie de la sélection sexuelle restent largement non testées dans le règne végétal. Dans le contexte du projet ERC SEXIPLANTS (coordonné par Jeanne Tonnabel), ce projet de doctorat vise à tester l’une des prédictions les plus fondamentales de cette théorie : à savoir que la compétition entre mâles et le choix des femelles favorisent les individus de meilleure qualité génétique, impactant ainsi positivement la valeur sélective des populations.
Pour répondre à cette question, le projet combinera trois approches complémentaires :
(1) l’évolution expérimentale, en testant si des populations de Brassica rapa ayant évolué pendant 20 générations en monogamie versus polygamie diffèrent en charge mutationnelle et en capacité de réponse au stress ;
(2) la génétique quantitative, en testant si les traits végétaux permettant d’accéder aux partenaires et à leurs gamètes sont génétiquement corrélés à d’autres composantes de la valeur sélective ;
(3) une méta-analyse quantifiant l’intensité de la sélection sexuelle chez plusieurs espèces d’angiospermes et testant les associations, avec les tendances démographiques et les traits des plantes.
Contexte :
La personne recrutée sera en charge de collecter des données, de les analyser et de rédiger les manuscrits présentant les résultats associés :
(1) mise en place de protocoles de croisements et d’évolution en réponse au stress et analyse de jeux de données sur l’évolution de la dépression de consanguinité dans des jardins communs ;
(2) mise en place de protocole de génétique quantitative et mesure de traits afin de quantifier des corrélations génétiques ;
(3) mise à jour et analyse d’une base de données combinant des jeux de données d’analyses de paternité/parenté chez les angiospermes ;
(4) acquisition de traits à l’échelle des angiospermes dans des bases de données et à l’aide de protocoles d’échantillonnage.
La personne recrutée sera aussi en charge, conjointement avec Jeanne Tonnabel, de superviser les activités des techniciens et étudiants de Master qui participeront à ces projets.
Le doctorant rejoindra une atmosphère de travail stimulante composée de chercheurs dynamiques travaillant sur la sélection sexuelle chez les plantes dans le cadre du projet SEXIPLANTS avec de grandes opportunités de collaboration (François Rousset, Agnès Mignot, Tim Janicke). Le doctorant travaillera à l'Institut des Sciences de l'Evolution de Montpellier (ISEM, UMR 5554). Montpellier offre un environnement scientifique très stimulant pour les biologistes évolutionnistes avec de nombreux séminaires et de nombreuses opportunités d'interaction avec des scientifiques de renom. La langue de travail sera l'anglais mais quelques notions de français seront utiles dans la vie quotidienne.
Profil recherché
Contraintes et risques :
Contraintes liées au travail sur ordinateur et expérimentations.
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 7 Master/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
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Vacant
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Chercheuse / Chercheur