H/F Rôle des protéines RAD51 dans la Recombinaison interhomologue mitotique des diatomées

Référence : UMR8197-VALHER-181

  • Fonction publique : Fonction publique de l'État
  • Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
  • Localisation : 75230 PARIS 05 (France)

Partager la page

Veuillez pour partager sur Facebook, Twitter et LinkedIn.

  • Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
  • Nature du contrat Non renseigné
  • Expérience souhaitée Non renseigné
  • Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
  • Catégorie Catégorie A (cadre)
  • Management Non renseigné
  • Télétravail possible Non renseigné

Vos missions en quelques mots

Sujet de thèse :
Rôle des protéines RAD51 dans la recombinaison interhomologue mitotique des diatomées.
Ce projet de thèse vise à comprendre les bases moléculaires de la recombinaison homologue interchromosomique (IH-HR) inhabituelle observée chez les diatomées, des microalgues clés des écosystèmes marins. Contrairement à la majorité des eucaryotes, les diatomées présentent des niveaux élevés d’IH-HR en mitose, un processus normalement restreint pour éviter des réarrangements délétères. L’objectif est de déterminer les facteurs moléculaires responsables de cette particularité, en particulier le rôle de la recombinase RAD51.
Le doctorant/doctorante développera des lignées mutantes de Phaeodactylum tricornutum pour tester le rôle de différents membres de la famille RAD51 et de leurs variantes spécifiques dans le choix du modèle de recombinaison. Il/elle utilisera des systèmes de détection de l’IH-HR et de l’échange entre chromatides sœurs, ainsi que des tests de sensibilité aux agents génotoxiques. Le projet inclura également une analyse fine de mutations ciblées sur les acides aminés clés de RAD51 impliqués dans la reconnaissance de l’ADN et la tolérance aux mésappariements.
Ce travail s’inscrit dans un cadre plus large visant à élucider les mécanismes de réparation de l’ADN chez les microalgues et à mieux comprendre l’équilibre entre stabilité génomique et variabilité génétique chez les organismes photosynthétiques marins.
Activités :
• Générer des mutants knock-out/knock-down des RAD51 et autres facteurs de HR précoce.
• Évaluer l’impact de leur perturbation sur le choix du modèle HR et la réparation de l’ADN.
• Étudier l’effet de mutations ciblées dans RAD51A sur la sélection du modèle.


Contexte :
Le projet sera mené au sein de l'équipe d'accueil PhytoGenomics, qui offre un environnement de travail convivial dirigé par Chris Bowler (ibens.ens.fr). Le laboratoire a une forte tradition de recherche sur de nombreux aspects de la biologie des diatomées, notamment la génomique et la biologie cellulaire. Actuellement, l'équipe comprend 3 doctorants, 3 postdoctorants, 1 maître de conférences, 1 chercheur CNRS et 1 ingénieur CNRS. Les travaux de l'équipe portent sur les mécanismes par lesquels l'environnement peut influencer la structure et la dynamique des génomes. La thèse sera encadrée par Petra Bulankova, chargée de recherche CNRS au sein de l’équipe et financé par l’ERC Diatomic.
L'Institut de Biologie de l'École Normale Supérieure (IBENS) est un centre de recherche pluridisciplinaire à vocation internationale situé dans le Quartier Latin au centre de Paris, à proximité de nombreux moyens de transport (RER, métro, bus). Cette unité mixte CNRS/Inserm/ENS comprend environ 320 agents, répartis-en 29 équipes de recherche, et soutient l'emploi des minorités.

Profil recherché

Contraintes et risques :
Aucun

Niveau d'études minimum requis

  • Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
  • Spécialisation Formations générales

Langues

  • Français Seuil

Qui sommes-nous ?

Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.

En savoir plus sur l'employeur

À propos de l'offre

  • Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

  • Vacant
  • Chercheuse / Chercheur

Des offres d'emplois recommandées pour vous