H/F Thèse doctorat sur la Maladie d’Alzheimer_rôle des vésicules mitochondriales

Sujet de thèse :
La maladie d'Alzheimer (MA) se caractérise par la propagation de protéines toxiques (Tau et Aβ) via les exosomes, contribuant à la progression de la maladie. De même, les vésicules extracellulaires contenant des mitochondries (EVM) peuvent faciliter le transfert de mitochondries dysfonctionnelles entre les cellules cérébrales, accélérant ainsi la neurodégénérescence. Cependant, le rôle des EVM dans la MA reste mal compris.
Nos récentes découvertes (manuscrit en cours de révision) ont révélé pour la première fois que les mitochondries dysfonctionnelles dans les cellules modèle de la MA, induites par l'accumulation de fragments C-terminaux de l'APP (APP-CTF), déclenchent la sécrétion d'EVM transportant des mitochondries dysfonctionnelles et que les EVM dérivées de l'AD interviennent activement dans le transfert de la pathologie mitochondriale entre les cellules in vitro. Sur la base de ces observations, ce projet vise à explorer comment les EVM interviennent dans le transfert des mitochondries dysfonctionnelles d'un point de vue neuronal et influencent la fonction neuronale, la plasticité et la cognition dans la MA.
Le développement de ce projet s'appuie sur notre expertise dans l'étude de la structure et de la fonction des mitochondries et sur des protocoles validés que nous avons récemment mis au point pour l'étude des vésicules extracellulaires. Notre équipe possède une longue expérience dans l'étude de la MA à l'aide de modèles cellulaires et murins. Ce projet permettra d'améliorer notre compréhension de la communication intercellulaire dans la MA en identifiant les EVM comme médiateurs clés du dysfonctionnement mitochondrial et des altérations synaptiques, ce qui pourrait révéler de nouvelles cibles thérapeutiques.

Contexte :
Le poste est à pourvoir au sein de l'Institut de Pharmacologie Moléculaire et Cellulaire à Valbonne – Sophia Antipolis (Alpes-Maritimes). L'IPMC est une unité mixte de recherche (UMR 7275) constituée entre le CNRS l’Inserm et l'Université Côte d'Azur (250 personnes, 8000 m2 de bâtiments). Ses 20 équipes de recherche bénéficient d'un environnement technologique de haut niveau en biologie intégrative, électrophysiologie, biologie moléculaire et cellulaire, imagerie, cytométrie, analyse des biomolécules, génomique fonctionnelle. En particulier, les plateformes techniques communes d’expérimentation animale et l’équipement propre de l’équipe permettent le phénotypage détaillé des souris.
Le/la doctorant(e) rejoindra l’équipe ALZPARK dirigée par Mounia Chami et Cristine Alves Da Costa. Les recherches de l’équipe visent à comprendre les mécanismes physiopathologiques de la maladie d'Alzheimer (MA) et de la maladie de Parkinson (MP).