
H/F Thèse en écologie
Référence : UMR7058-FRAKRA-005
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 80000 AMIENS (France)
Partager la page
Veuillez pour partager sur Facebook, Twitter et LinkedIn.
- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
- Nature du contrat Non renseigné
- Expérience souhaitée Non renseigné
-
Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Sujet de thèse :
Contexte de l'étude: Le développement des systèmes agrivoltaïques découle de la volonté de combiner production agricole et énergétique sur une même surface, afin de réduire la pression foncière et d'optimiser la productivité des surfaces (Dupraz et al. 2011). Pour l'installation de panneaux photovoltaïques, la priorité est donnée aux surfaces de toiture ou aux terres dégradées, mais celles-ci représentent une ressource limitée et contrainte. De plus, l'agriculture est à la recherche de nouveaux revenus et d'une plus grande autonomie énergétique pour faire face à l'érosion de ses marges et aux fluctuations des prix des produits agricoles, des intrants et de l'énergie. La présence de systèmes d'ombrage photovoltaïques pourrait également protéger les productions animales et végétales des aléas climatiques (canicules, orages violents). Néanmoins, il reste difficile de définir le potentiel de chaque zone agricole pour l'installation de l'agrivoltaïque, ainsi que les risques associés. En particulier, l'impact sur la biodiversité et l'intégration paysagère sont largement ignorés dans les plans de développement et la législation actuels. Face à l'engouement actuel pour le déploiement massif de ces installations, il est urgent de mettre en place des stratégies d'évaluation du potentiel de ces territoires, afin de minimiser l'impact sur la biodiversité et l'environnement, et de limiter le risque de rejet sociétal.
En raison des différentes forces motrices qui affectent l'agriculture et les communautés locales, les agriculteurs des différentes parties du monde sont plus ou moins susceptibles de vouloir installer des systèmes agrivoltaïques sur leurs terres. D'une part, il peut s'agir de préserver les services agricoles, tels que l'amélioration du potentiel de rendement et de l'impact agronomique des parcelles, l'adaptation au changement climatique, la protection de l'agriculture contre les aléas (climatiques en particulier) ou l'amélioration du bien-être du bétail (Dinesh et Pearce 2016 ; Andrew et al. 2021 ; Weselek et al. 2021). Il peut également s'agir de diversifier les revenus et les activités économiques dans la région, ou de réduire l'impact sur l'environnement en produisant une énergie à faible teneur en carbone (Malu et al. 2017 ; Irie et al. 2019 ; Handler et Pearce 2022). D'autres facteurs externes peuvent également motiver les agriculteurs à développer l'agrivoltaïque sur leurs terres. Par exemple, le développement de services d'approvisionnement en énergie, pour lutter contre la vulnérabilité en matière d'accès à l'énergie électrique (notamment pour électrifier les communautés non connectées au réseau électrique, ou pour approvisionner les territoires sous-alimentés en production d'énergie à faible émission de carbone) (Malu et al. 2017 ; Kostik et al. 2020 ; Randle-Boggis et al. 2021). Cependant, les installations agrivoltaïques pourraient entrainer des disservices, dans le se
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...
Profil recherché
Contraintes et risques :
L'objet de l'étude ne nécessite pas a priori de collecte de données sur le terrain. Il s'agit de valoriser les données publiques disponibles à grande échelle (nationale, continentale ou mondiale). Pour ce faire, l'étudiant·e disposera d'un bureau personnel et d'un ordinateur.
Compte tenu du thème de la thèse, l'étudiant·e doit avoir des compétences reconnues en écologie du paysage, en SIG et en géographie, ainsi qu'une maîtrise des logiciels associés. Il·elle doit être titulaire d'un Master (ou équivalent) en écologie ou en géographie, avec idéalement un intérêt, voire une spécialisation, pour les agroécosystèmes et une compréhension de leurs enjeux.
Plus largement, l'étudiant·e doit avoir un intérêt marqué pour les questions environnementales, le goût du travail en équipe, un haut degré d'autonomie, un intérêt pour la recherche interdisciplinaire et, enfin, une bonne maîtrise de l'anglais, tant à l'écrit qu'à l'oral.
Un séjour de quelques semaines ou de quelques mois à l'UArizona est envisagé, notamment pour échanger des idées avec des collègues locaux et se familiariser avec le contexte local. L'étudiant·e doit être disponible et disposé à effectuer un tel séjour.
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
-
Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
-
Vacant
-
Chercheuse / Chercheur