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H/F Thèse Modélisation multi-échelle des milieux poreux réactifs à haute température par méthode de Bol

Référence : UMR5801-GERVIG1-048

  • Fonction publique : Fonction publique de l'État
  • Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
  • Localisation : 33600 PESSAC (France)
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  • Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
  • Nature du contrat Non renseigné
  • Expérience souhaitée Non renseigné
  • Rémunération (fourchette indicative pour les contractuels) La rémunération est d'un minimum de 2135,00 € mensuel € brut/an
  • Catégorie Catégorie A (cadre)
  • Management Non renseigné
  • Télétravail possible Non renseigné

Vos missions en quelques mots

Sujet de thèse :
Contexte
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Dans le cadre du développement de matériaux adaptatifs destinés à des applications dans le domaine spatial, le CEA-DAM étudie des conceptions innovantes telles que les matériaux composites à matrice céramique. La prévision
du comportement de ces matériaux soumis à des flux aérodynamiques extrêmement sévères nécessite l’étude des mécanismes d’ablation, de production d’oxydes liquides et de leur imprégnation à l’intérieur du réseau poreux du composite.
Introduites pour la première fois en 1960, les méthodes numériques classiques sont aujourd’hui omniprésentes dans les codes de calcul, mais elles présentent néanmoins leurs limites. Il devient très difficile d’appliquer ces méthodes dans des systèmes composés de conditions aux bords difficiles à considérer (bords mobiles, par exemple) ou d’obstacles (milieux poreux, par exemple). Elles peuvent également être très dans des systèmes à très petite échelle. Ce n’est qu’en 1988 que la méthode de Boltzmann sur réseau (LBM) a été introduite pour surmonter ces inconvénients. Les études préliminaires réalisées au LCTS ont prouvé que la méthode LBM est une véritable alternative aux méthodes numériques traditionnelles. Cependant, on ne peut ignorer certaines pistes de développement. D’une part, très peu d’études dans la littérature ont proposé une méthode implicite appliquée à la LBM, ce qui est primordial pour réduire le temps de calcul, ce dernier devenant important pour les études tridimensionnelles. Cependant, la préservation de l’asymptotique (Asymptotic Preserving AP) devrait être respectée pour assurer la convergence du système. D’autre part, les études de la méthode avec des maillages non-structurés ou adaptatifs s’avèrent indispensables afin de prendre en compte la
structure globale d’un composant composite avec l’aide de la tomographie.
Pour les composites ablatifs, les différents composants présentent des propriétés thermophysiques différentes, qui ont un impact significatif sur la réponse à haute température du matériau. Les modèles d’ablation macroscopiques abordent ce problème en considérant le matériau composite de protection thermique comme un tout. À l’échelle mésoscopique, les chercheurs se concentrent souvent sur le comportement thermomécanique des composites. Il est nécessaire d’étudier la pyrolyse du matériau à l’échelle thématique et de clarifier le mécanisme des caractéristiques de la structure mésoscopique sur la réponse à l’ablation du matériau. De plus, des matériaux de protection thermique, dans certaines conditions, pourraient se transformer en phase liquide transitoire, subissant une forte pression et s'imprégnant dans un milieu poreux. Ces phénomènes physiques sont très difficiles à gérer à l’échelle microscopique avec les codes traditionnels.
** Objectifs:
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Il est proposé ici développer des outils pratiques de modélisation « multi-physique, multi-échelle » permettant de suivre les phén
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...

Profil recherché

Contraintes et risques :
Travail en zone ZRR

Niveau d'études minimum requis

  • Niveau Niveau 7 Master/diplômes équivalents
  • Spécialisation Formations générales

Langues

  • Français Seuil

Qui sommes-nous ?

Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.

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  • Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

  • Vacant
  • Chercheuse / Chercheur

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