
Ingénieur / Ingénieur d'étude en génétique bactérienne (H/F)
Référence : UMR2594-FABROU-014
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 31326 AUZEVILLE TOLOSANE (France)
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
- Nature du contrat Non renseigné
- Expérience souhaitée Non renseigné
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Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels entre 2496€ et 2662€ brut mensuel selon expérience € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Missions :
Les maladies infectieuses sont souvent le principal agent sélectif dans la nature, et nous ne pouvons pas comprendre comment les populations évoluent sans comprendre leurs agents pathogènes. Au-delà de l'immunité de l'hôte, un facteur important déterminant la capacité des agents pathogènes à envahir et à proliférer chez un hôte est le microbiote résident. Cependant, nous commençons seulement à en entrevoir ses multiples impacts. Nous en savons encore moins sur les interactions entre les agents pathogènes eux-mêmes. Tout effort pour expliquer comment les communautés d’agents pathogènes, ou pathobiote, se développent au sein d'un hôte nécessite de savoir dans quelle mesure les agents pathogènes s'engagent dans la compétition, le commensalisme et la coopération, à la fois avec d'autres pathogènes et le reste du microbiote. Dans le projet PATHOCOM (https://figshare.com/articles/preprint/PATHOCOM_proposal/13174337), nous visons à mettre en place un programme qui intègre des observations de terrain à large échelle du microbiote/pathobiote chez la plante Arabidopsis thaliana, avec des tests expérimentaux à ultra haut-débit d’interactions dépendantes de l'hôte entre les agents pathogènes, permettant par la suite de prédire des communautés stables d’agents pathogènes par modélisation. Dans ce contexte, le poste d’ingénieur/ingénieure d’études s’inscrit dans la quatrième étape du projet PATHOCOM, qui vise à valider fonctionnellement (i) des QTLs bactériens impliqués dans les interactions entre souches pathogènes (Pseudomonas syringae and Xanthomonas campestris), et (ii) des QTLs de souches bactériennes commensales affectant les interactions entre souches pathogènes. Ce poste d’ingénieur/ingénieure d’études 30 mois est financé par l'ERC (European Research Council) et s’inscrit dans le cadre d'un projet interdisciplinaire et collaboratif avec les groupes de recherche de Detlef Weigel (Max Planck Institute, Tübingen, Allemagne) et Joy Bergelson (New-York Université, États-Unis).
Activités :
En collaborant avec 3 post-docs, une autre ingénieure d’études et une technicienne de l’équipe d’accueil, l’ingénieur/ingénieure d’études aura en charge de valider fonctionnellement des QTLs bactériens impliqués dans les interactions pathogène-pathogène et préalablement identifiés par des membres de l’équipe d’accueil ou des membres des deux autres équipes partenaires du projet ERC PATHOCOM. Pour mener à bien ses missions, l’ingénieur/ingénieure d’études devra assurer une veille technologique pour identifier les dernières méthodologies de validation fonctionnelle de QTLs chez des bactéries et effectuer la validation fonctionnelle d’une cinquantaine de QTLs. L’ingénieur/ingénieure d’études sera en charge de l’organisation de l’infection des plantes à l’aide de robots pipeteurs afin de valider in planta l’effet des lignées transgéniques générées.
Contexte de travail :
Le LIPME offre un excellent environnement
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...
Profil recherché
Competences :
Les candidats/candidates devront avoir une expérience extrêmement solide en microbiologie, génétique bactérienne et cultures in vitro (microbes et plantes). Des compétences en manipulation de robots pipeteurs et en traitement de gros jeux de données seront un plus. Un très bon niveau en anglais est requis.
Contraintes et risques :
L’ingénieur/ingénieure d’études sera localisé(e) au LIPME. Il/elle sera peut-être amené-e à réaliser chaque année des séjours courts (2-4 semaines) dans les laboratoires de Detlef Weigel et Joy Bergelson. Le laboratoire est régi par un règlement intérieur.
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 6 Licence/diplômes équivalents
- Spécialisation Sciences naturelles (biologie-géologie)
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
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Vacant
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Experte / Expert en expérimentation, instrumentation et techniques biologiques