
Ingénieur 12 mois en télédétection spatiale des surfaces enneigées (H/F)
Référence : UMR3589-FATKAR-007
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 38400 ST MARTIN D HERES (France)
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
- Nature du contrat Non renseigné
- Expérience souhaitée Non renseigné
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Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels entre 2 847 et 3005 € selon qualification et expérience € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Missions :
Ce projet de recherche fait appel aux outils mathématiques pour le traitement et l’analyse d’images et la télédétection spatiale de la neige, avec la mise en œuvre de méthodes de segmentation d’images. La segmentation est utilisée dans de nombreux domaines (télédétection, imagerie médicale, communication vidéo,…) et consiste à découper une image en régions homogènes sur la base d'un ensemble de critères. Dans ce projet, cette approche sera appliquée aux images des satellites Sentinel-1 pour le suivi de la neige en montagne. Les satellites Sentinel-1 opérés par l’Agence spatiale européenne permettent d’observer les surfaces terrestres à des résolutions spatiales et un temps de revisite compatible avec les zones de montagne. Les images Sentinel-1 sont acquises par télédétection active en bande C. Des produits satellitaires d'enneigement existent comme les fractions neigeuses (produit FSC Theia/Copernicus, Gascoin et al. 2019), les étendues de neige humide (produits Copernicus SWS, Nagler et al. 2016) et les produits neige humide/neige sèche (produits WDS Copernicus). Pour les produits dérivés de Sentinel-1, les algorithmes de détection reposent sur des méthodes de seuillage fixe présentant des incertitudes dans des environnements complexes de montagnes ou un seuil fixe pourrait ne pas permettre de séparer les contributions de la neige de celle du sol sous-jacent ou de la canopée. Les zones de forêts sont par exemple masquées dans ces produits.
Activités :
Des méthodes récentes ont montré un fort potentiel d’amélioration des produits de neige humide existants par le biais d’utilisation d’une méthode de segmentation dans l’espace des couleurs (Karbou et al. 2022) ou par le développement de méthodes dynamiques (James et al. 2024) permettant de tenir compte des caractéristiques du relief pour détecter la neige (altitudes, pentes, orientations).
L’objet de ce projet est de tester une nouvelle approche basée sur les résultats de Karbou et al. (2022) et de James et al. 2024 pour dériver des produits de neige humide (et à terme de neige sèche) à partir des observations de Sentinel-1 et de Sentinel-2. L’enjeu est d’opérer un changement de variable d’état en entrée du système dynamique décrit dans James et al. 2024 (notée DYN par la suite) et d’exploiter l’approche décrite dans Karbou et al. 2022 (noté Magenta par la suite) pour segmenter de façon efficace les pixels de neige humide. L’exploitation d’un système dynamique nous permettra également d’optimiser les détections non seulement en fonction du relief mais aussi en fonction des types de surface. Un autre volet d'intérêt pourrait être l’examen du potentiel de cette approche pour réaliser un “gap-filling” plus physique des produits neige issus des capteurs optiques nous permettant ainsi de séparer la neige sèche de la neige humide.
Contexte de travail :
Le Centre d’Études de la Neige (CEN) est l’un des six groupes de recherche du CNRM (
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...
Profil recherché
Competences :
Solides compétences en mathématiques et informatique (Linux, Unix, python). Connaissances des observations satellitaires souhaitées. Intérêt pour les sciences de la neige. Travail en équipe, et développement informatique en équipe. Capacités de rédaction et de présentation en anglais.
Contraintes et risques :
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 7 Master/diplômes équivalents
- Spécialisation Informatique, traitement de l'information, réseau de transmission des données
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
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Vacant
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Experte / Expert en calcul scientifique