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Ingénieur de recherche en apprentissage automatique et mécanique computationnelle pour la modélisation

Référence : UMR5243-HELOUR-066

  • Fonction publique : Fonction publique de l'État
  • Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
  • Localisation : 34095 MONTPELLIER (France)
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Date limite de candidature : 03/07/2025

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  • Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
  • Nature du contrat

    CDD d'1 an

  • Expérience souhaitée Non renseigné
  • Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels A partir de 3146 € brut mensuel, ajustable selon expérience. € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
  • Catégorie Catégorie A (cadre)
  • Management Non renseigné
  • Télétravail possible Non renseigné

Vos missions en quelques mots

Missions :
Le laboratoire Géosciences Montpellier recrute un ingénieur·ou une ingénieure de recherche dans le cadre du projet ERC RhEoVOLUTION, qui vise à développer des approches innovantes pour modéliser la déformation de l'intérieur de la Terre. La personne recrutée aura comme mission de développer des modèles d’apprentissage automatique supervisé pour prédire comment les roches modifient leur structure et leurs propriétés mécaniques – en particulier l'anisotropie de leurs comportements élastique et viscoplastique – lorsqu’elles se déforment. Cela est essentiel pour :
• Imager l’intérieur de la Terre à partir de l'analyse de la propagation d'ondes sismiques (anisotropie élastique).
• Modéliser précisément la convection du manteau terrestre et la tectonique des plaques (anisotropie viscoplastique).
Au cœur du projet se trouve l’olivine, le minéral le plus abondant du manteau. En effet, les deux anisotropies résultent d’une orientation préférentielle des cristaux d’olivine (« texture ») produite par la déformation. Les modèles physiques simulant ce processus sont soit trop simplifiés, soit trop coûteux pour être implémentés dans des simulations géodynamiques. C’est là qu'intervient l'apprentissage automatique. Nous avons déjà mis en place un cadre, en entraînant des réseaux neuronaux sur des données synthétiques générées à partir de modèles de plasticité cristalline. Ces modèles de substitution prédisent efficacement, pour des histoires de déformation courtes, comment les textures d’olivine et l’anisotropie élastique évoluent dans des écoulements en 2D. Cependant, des défis demeurent, notamment lorsqu’il s'agit de chaîner des prédictions sur des historiques de déformation plus longs.

Activités :
Le premier objectif de la personne recrutée sera de rendre les modèles d'apprentissage automatique robustes pour une utilisation récursive à long terme, ce qui est indispensable pour simuler des scénarios géodynamiques réalistes. Les tâches comprennent :
- L'analyse et l'élargissement de la base de données d'entraînement pour mieux représenter la diversité des conditions d'écoulement observées dans le manteau.
- Explorer de nouvelles architectures d'apprentissage automatique, y compris des réseaux physiquement informés qui respectent les symétries tensorielles.
- Améliorer la généralisation pour prévenir l'accumulation d'erreurs pendant les prédictions itératives.
Ensuite, le candidat ou la candidate s'attachera à étendre les modèles IA afin de:
- simuler des déformations en 3D.
- modéliser l'anisotropie viscoplastique, en s'appuyant sur les liens entre la texture et anisotropies élastique et viscoplastique.
- travailler à l'intégration des modèles dans les codes géodynamiques à éléments finis en collaboration avec l'équipe RhEoVOLUTION.
Des applications au-delà des géosciences, telles que la dynamique des glaciers et la mise en forme des matériaux en métallurgie sont aussi possibles.

Contexte de t
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...

Profil recherché

Competences :
La personne recrutée devra avoir des bases solides en mécanique et mathématiques appliquées et des compétences avérées en programmation scientifique/simulation numérique et souhaiter les appliquer à la compréhension de la dynamique de la Terre (et autres planètes). Des connaissances en géophysique et géologie sont un plus, pas un prérequis. Une expérience de l'IA et de l'apprentissage profond, en particulier pour les problèmes de régression en physique, ainsi que des bonnes connaissances en mécanique des solides, en particulier en plasticité des cristaux, sont des atouts majeurs. Expérience dans l'utilisation des structures de calcul nationales et régionales (HCP) sera également appréciée.
Contraintes et risques :
N/A

Niveau d'études minimum requis

  • Niveau Niveau 7 Master/diplômes équivalents
  • Spécialisation Informatique, traitement de l'information, réseau de transmission des données

Langues

  • Français Seuil

Qui sommes-nous ?

Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.

En savoir plus sur l'employeur

À propos de l'offre

  • Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

  • Vacant
  • Experte / Expert en calcul scientifique

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