Ingénieur de recherche en microbiologie et biologie moléculaire (H/F)

Référence : UMR6270-JULHAR-001

  • Fonction publique : Fonction publique de l'État
  • Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
  • Localisation : 76821 MONT ST AIGNAN (France)
Domaine : Recherche
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  • Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
  • Nature du contrat Non renseigné
  • Expérience souhaitée Non renseigné
  • Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels Entre 3175 et 3437€ bruts mensuels selon expérience € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
  • Catégorie Catégorie A (cadre)
  • Management Non renseigné
  • Télétravail possible Non renseigné

Vos missions en quelques mots

Missions :
L’équipe « Biofilms, Résistances, Interactions Cellules Surfaces ») du Laboratoire Polymères, Biopolymères, Surfaces – UMR 6270 CNRS, basée à l’Université Rouen Normandie, propose un poste d’ingénieur de recherches de 24 mois sur le projet de recherche ANR SUCOMB : Sirtuins and lysine acetyltransferases: new targets for new antibiofilm drugs. Face à la résistance de plus en plus alarmante des bactéries aux antibiotiques, il est urgent de mieux comprendre les mécanismes de survie des bactéries et de trouver de nouvelles cibles thérapeutiques pour le développement de nouvelles molécules antibactériennes. Dans ce contexte, les modifications post-traductionnelles (PTM) constituent une piste d'étude intéressante. Elles sont cruciales pour réguler les fonctions cellulaires dans tous les organismes vivants, sur des échelles de temps courtes. Parmi les PTM, l’acétylation est une PTM pour laquelle peu de choses sont connues (acteurs impliqués et rôle). Or, nous avons obtenu des données préliminaires intéressantes montrant que l'acétylation joue un rôle crucial dans la physiologie de la bactérie Acinetobacter baumannii, classée « Priorité Critique » par l’OMS en 2024 et pour laquelle il est urgent de trouver de nouvelles stratégies de lutte. Par conséquent, cibler les acteurs impliqués dans l'acétylation peut être une stratégie antibactérienne prometteuse, comme cela a été démontré pour traiter certains cancers et des infections virales latentes. L'objectif du projet SUCOMB (financement ANR) est de mieux comprendre le processus d'acétylation afin de proposer de nouvelles molécules pour lutter contre la formation de biofilms et la persistance environnementale d'A. baumannii, en ciblant notamment les protéines impliquées dans l'ajout ou l'élimination de l'acétylation.
Activités :
Les activités principales concernent la construction de mutants (délétion de gènes et mutants d’acides aminés) ainsi que la réalisation de tests phénotypiques associés. Le(a) candidat(e) rejoindra un groupe interdisciplinaire comprenant des microbiologistes et des chimistes spécialisées en protéomique et microbiologie.
Contexte de travail :
L’ingénieur(e) sera employé(e) par le CNRS, sous la direction du Dr Julie Hardouin dans l’équipe BRICS (Biofilms, résistances, Interactions cellules-Surfaces) du Laboratoire Polymères, Biopolymères, Surfaces (PBS) (UMR CNRS 6270), situé à l'Université Rouen Normandie. PBS est une unité mixte de recherche du CNRS et de l'Institut National des Sciences Appliquées (INSA) Rouen Normandie. Étudier et comprendre les différents mécanismes moléculaires impliqués dans l’initiation, la régulation ou le développement du biofilm bactérien constitue l’axe de recherche majeur de l’équipe BRICS. Le poste est situé dans un secteur relevant de la protection du potentiel scientifique et technique (PPST), et donc, conformément à la réglementation, votre arrivée nécessite une autorisation de l'autorité compétente du MESR.

Profil recherché

Competences :
Les qualifications requièrent un doctorat en microbiologie (cultures bactériennes, biologie moléculaire). L’ingénieur de recherche, recruté(e) sur le projet SUCOMB, intégrera l’équipe BRICS du laboratoire PBS. La/le candidat(e) possèdera une expertise en microbiologie, ainsi qu’en biologie moléculaire. Elle/il devra maîtriser les méthodes de cultures bactériennes et d’établissement de profils phénotypiques (résistance, virulence, biofilm...). Elle/il saura mettre en œuvre des méthodes de biologie moléculaire (PCR, mutagénèse dirigée, analyse de séquences, construction de vecteurs d’expression protéique…). Une bonne expérience en biofilm bactérien est nécessaire pour ce poste.
La/le candidat(e) participera à la rédaction des rapports de suivi du projet, des protocoles, des publications ainsi qu’à l’encadrement de stagiaires. L’ingénieur de recherches recruté(e) sera aussi amené à assurer certaines tâches collectives au sein du laboratoire.

Contraintes et risques :
Risques chimiques et bactériologiques

Niveau d'études minimum requis

  • Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
  • Spécialisation Sciences naturelles (biologie-géologie)

Langues

  • Français Seuil

Qui sommes-nous ?

Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.

En savoir plus sur l'employeur

À propos de l'offre

  • Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

  • Vacant

  • Experte / Expert en expérimentation, instrumentation et techniques biologiques

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