Ingénieur d’études en biologie du cancer H/F

Missions :
Le poste sera localisé à l'Institut de Génomique Fonctionnelle à Montpellier dans l'équipe « Signalisation, Plasticité et Cancer » dirigée par Julie Pannequin. Le candidat (H/F) recruté sera activement impliqué dans un des projets de recherche de l'équipe qui porte sur la caractérisation approfondie de l'hétérogénéité des polypes colorectaux afin de mieux identifier les polypes à haut risque et potentiellement la découverte de nouveaux biomarqueurs.
Activités :
Le candidat (H/F) sera en charge des différentes expérimentations importantes pour l'avancée du projet. Le candidat (H/F) conduira, en adaptant les conditions expérimentales, un ensemble de techniques (cytométrie en flux, marquages immunohistochimiques, qPCR, ELISA, microscopies, culture 3D de tumoroïdes et expérimentation animale). Le candidat (H/F) analysera et présentera les résultats lors de réunion d'équipe
Contexte de travail :
Le cancer colorectal (CRC) est le 3e cancer le plus fréquent chez l’homme, le 2e cancer le plus fréquent chez la femme et il est responsable de plus de 17 000 décès par an en France. Ainsi, l’équipe dirigée par Julie Pannequin à l’IGF s’intéresse à mieux comprendre les mécanismes impliqués dans l’initiation et la progression tumorale, la résistance aux traitements conduisant à la récidive ainsi que la dissémination qui aboutit à la maladie métastatique qui est incurable. La notion de recherche translationnelle est au centre de l’ensemble des projets de l’équipe grâce à la présence de deux cliniciens gastro-entérologues experts en oncologie digestive, le Pr Samalin (Oncologue Digestive à l’ICM) et le Dr Bourgaux (gastroentérologue au CHU de Nîmes). Le projet sur lequel l’ingénieur travaillera porte sur l’étude approfondie de l’impact du microenvironnement sur l’hétérogénéité et le développement tumoral. En disséquant les propriétés fonctionnelles du microenvironnement tumoral et leur lien avec l’hétérogénéité cancéreuse, nous visons à découvrir de nouveaux mécanismes de progression tumorale, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles cibles thérapeutiques pour les patients atteints de CRC. Nous nous intéressons à des stades très précoces de la tumorigenèse, au stade de polype précancéreux car bien que la majorité restent bénins, 15% d’entre eux peuvent progresser en cancer et mieux comprendre le microenvironnement de ces polypes à risque pourrait nous aider à trouver de nouveaux biomarqueurs permettant d’optimiser la prévention.
L'IGF est situé sur le campus Arnaud de Villeneuve, partie prenante du programme Objectif Employeur Pro-Vélo.