
Lasers structurés pour de nouvelles horloges atomiques (H/F), M2 requis
Référence : UMR7614-LAUPRU-002
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 75252 PARIS 05 (France)
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
- Nature du contrat Non renseigné
- Expérience souhaitée Non renseigné
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Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Sujet de thèse :
Dans le cadre du développement de nouvelles horloges atomiques, il est envisagé de piéger les atomes au sein d’un laser structuré en N lobes mis au centre d’une cavité optique Fabry-Pérot qui permettra de créer N pièges dipolaires identiques et assez profonds pour contenir le nombre d’atomes souhaités.
La structuration du laser se fera par un modulateur spatial de lumière (SLM) qui impose une phase adéquate pour obtenir, après une lentille et au centre de la cavité, la structure en N lobes souhaitée. Une fois les atomes froids piégés dans les N pièges, ils seront interrogés sur la transition d’horloge. Comparé au cas avec un seul piège, on s’attend à une densité atomique moins grande et à une transition d’horloge moins affectée par les processus collisionnels.
Le travail de thèse proposé se fera entre le LCPMR et le LTE, avec deux personnes pour la direction. Il comporte plusieurs volets à développer et étudier.
Le premier concerne la structuration du laser en N lobes identiques et sa compatibilité avec l’injection dans la cavité optique Fabry-Pérot pour obtenir une bonne efficacité de couplage. Il requiert une expertise en optique, en laser et en analyse modale.
Le second concerne le piégeage des atomes au sein des N pièges dipolaires. Ce travail comportera une étude amont pour évaluer le taux de piégeage et concevoir un protocole permettant de passer d’un à N pièges. Il requiert une bonne maitrise d’outils numériques (Python par exemple).
Le troisième volet sera la mise en situation au LTE avec des tests de fonctionnement de l’horloge à N pièges. Il requiert une expertise en spectroscopie laser et une forte implication pour prendre en main les outils de l’horlogerie atomique.
Contexte :
La thèse sera dirigée conjointement par Laurence Pruvost (LCPMR, directrice de recherche CNRS) et Jérôme Lodewyck (LTE, chargé de recherche CNRS, HDR). Les activités expérimentales se dérouleront sur les deux sites (ils sont séparés de 20 mn de transport) avec un planning prédéfini.
Profil recherché
Contraintes et risques :
Les contraintes sont essentiellement liées à l’usage des appareils et des montages expérimentaux. Il s’agit donc des respecter les horaires d’accès et de veiller aux respects de sécurité. On s’appuie sur des formations.
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
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Vacant
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Chercheuse / Chercheur