Matériaux nanoporeux (zéolithes) et applications biomédicales H/F

Référence : CPJ-2025-057

  • Fonction publique : Fonction publique de l'État
  • Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
  • Localisation : (France)
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Date limite de candidature : 15/07/2025

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  • Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
  • Nature du contrat Non renseigné
  • Expérience souhaitée Non renseigné
  • Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels Rémunération brute annuelle de 54600 Euros à 57800 Euros selon l’expérience professionnelle € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
  • Catégorie Catégorie A (cadre)
  • Management Non renseigné
  • Télétravail possible Non renseigné

Vos missions en quelques mots

Résumé du projet scientifique :
L'objectif principal du projet est de synthétiser à façon et de valider in vivo de nouveaux matériaux poreux nanométriques (zéolithes) pour des applications biomédicales. Les nanozéolithes sont des nanoparticules dont la synthèse et les capacités d’adsorption et de délivrance de molécules invitées peuvent être parfaitement maitrisées dans un contexte de physiologie à pH défini. Le projet est axé sur 1) le développement et la validation de nouvelles zéolithes nanométriques biocompatibles sans matières organiques et 2) leur utilisation dans des modèles précliniques pour améliorer l'efficacité des traitements conventionnels des tumeurs cérébrales ou d'autres tumeurs résistantes. La radio- et la chimiorésistance induite par l'hypoxie ainsi que d’autres phénomènes associés à la croissance tumorale comme l’inflammation seront particulièrement ciblées. Il existe plus de 250 zéolithes connues. Le nouveau défi d’un projet axé sur la chimie consistera à contrôler leurs propriétés par la conception de la synthèse afin d'améliorer les performances en termes de stabilité, de sélectivité et de biocompatibilité. Pour un projet axé sur la biologie, des utilisations thérapeutiques et des suivis en imagerie multimodale dans des modèles pertinents seront proposés. Ces nouveaux composés combinés à la caractérisation et à la vectorisation avancées des molécules déterminées pour les applications biomédicales constituent l'objectif interdisciplinaire ultime dans l’objectif de fournir une plateforme théranostique adaptable au contexte biomédical.
Résumé du projet d'enseignement :
Les activités de la personne recrutée s’inscriront dans l’enseignement de l’Université de Caen- Normandie à travers des activités pédagogiques dans le domaine de la chimie – biologie en Santé. Selon le profil, elles pourront être développées dans les départements de chimie ou de biologie.
Stratégie de l'établissement :
Le CNRS est un fer de lance de la recherche internationale de par, entres autres, sa capacité à promouvoir l’émergence de recherche en rupture grâce à l’interdisciplinarité.
Le recrutement proposé, s’appuyant sur deux instituts du CNRS que sont CNRS Biologie et CNRS Chimie, se situe pleinement dans la mission du CNRS d'assurer l'avancée des connaissances dans l'ensemble des champs disciplinaires et ici plus particulièrement dans les domaines de l’innovation en chimie pour des applications à la santé de demain. Dans son contrat d’objectif 2019-2023, le CNRS a fait ressortir la demande croissante de matériaux multifonctionnels, aux propriétés optimisées, combinées, voire extraordinaires. Le programme proposé à travers cette CPJ se positionne parfaitement dans cet objectif. En effet, avec l’avènement de la médecine 5P, proposer des (nano)-molécules modulables à façon en fonction d’une caractéristique intrinsèque du patient est un enjeu d’envergure et seule la recherche multidisciplinaire nous permettra d’atteindre cet objectif.
Dans le cadre du plan France 2030, les objectifs visent à positionner La France dans le peloton de tête sur une dizaine de secteurs stratégiques comme l'énergie, la santé du futur, la décarbonation de l’industrie ou encore l’alimentation et l’agriculture…Le programme de recherche présenté ici répond parfaitement à cet objectif de santé du futur avec le développement d’objets théranostiques développés sur la base des recherches des deux laboratoires CNRS (ISTCT et LCS) accueillant cette CPJ.
Stragtégie du Laboratoire :
ISTCT cherche à mieux comprendre la physiopathologie des tumeurs hypoxiques (cerveau-poumon-métastases cérébrales), d'identifier de nouvelles stratégies thérapeutiques ciblant la tumeur et son microenvironnement et d’évaluer les effets des traitements anticancéreux dont la radiothérapie (RT) sur les tissus sains et les protéger en utilisant notamment l'imagerie in vivo (IRM, TEP/CT). Depuis plusieurs années, ISTCT s’intéresse à une approche nano-particulaire ciblant les cellules tumorales en partenariat avec le laboratoire LCS. Le LCS est un laboratoire de rayonnement international dans le domaine de la synthèse des nano-zéolithes. La fonctionnalisation de ces nanoparticules permet de les utiliser comme porteur d’agent de sensibilisation vers les cellules cancéreuses.
La collaboration entre les 2 partenaires grâce à cette CPJ permettra d’affiner cette stratégie de thérapie nano-particulaire pour y associer diverses composantes (en particulier en prenant en compte le microenvironnement tumoral) dans un objectif global de proposer une plateforme multimodale de ciblage tumoral adaptable à façon. La CPJ permettra au laboratoire de renforcer sa recherche originale d’outils de chimie intelligents, modulables à façon afin de proposer des outils thérapeutiques et d’imagerie (théranostique) innovants.

Profil recherché

Diffusion Scientifique :
La diffusion des résultats passera par des avancées scientifiques de niveau mondial, qui peuvent se caractériser par des productions de tout type : publications, logiciels, brevets, livres… Par ailleurs, le projet mettra en œuvre une communication vers des cibles diverses telles que communautés scientifiques, médias, décideurs, grand public, scolaires, etc., avec un calendrier adapté. Des outils spécifiques pourront être développés comme des sites web, des newsletters ou encore des rencontres, colloques internationaux, écoles d’été et conférences.
Science Ouverte :
Le CNRS développe une politique forte en faveur de la science ouverte. La science ouverte consiste à rendre « accessibles autant que possible et fermés autant que nécessaire » les résultats de la recherche. À ce titre, le CNRS vise à ce que 100 % des textes des publications issues des travaux de ses unités soient rendues accessibles à tous, notamment grâce au dépôt dans HAL. Les données produites doivent aussi être rendues disponibles et réutilisables, sauf restriction particulière. Par ailleurs, les principes directeurs de l’évaluation individuelle sont revus en conformité avec la déclaration DORA, plus qualitatifs et tenant compte de toutes les facettes du métier de chercheur.
Science et société :
La relation science-société est désormais reconnue comme une dimension à part entière de l'activité scientifique. Le projet développera cette dimension en synergie avec tous les partenaires. Les travaux de recherche qui en seront issus contribueront à éclairer la décision publique. Des initiatives de sciences participatives pourront être initiées avec des acteurs de l’écosystème socio-économique et culturel du projet
Stragtégie du Laboratoire :
ISTCT cherche à mieux comprendre la physiopathologie des tumeurs hypoxiques (cerveau-poumon-métastases cérébrales), d'identifier de nouvelles stratégies thérapeutiques ciblant la tumeur et son microenvironnement et d’évaluer les effets des traitements anticancéreux dont la radiothérapie (RT) sur les tissus sains et les protéger en utilisant notamment l'imagerie in vivo (IRM, TEP/CT). Depuis plusieurs années, ISTCT s’intéresse à une approche nano-particulaire ciblant les cellules tumorales en partenariat avec le laboratoire LCS. Le LCS est un laboratoire de rayonnement international dans le domaine de la synthèse des nano-zéolithes. La fonctionnalisation de ces nanoparticules permet de les utiliser comme porteur d’agent de sensibilisation vers les cellules cancéreuses.
La collaboration entre les 2 partenaires grâce à cette CPJ permettra d’affiner cette stratégie de thérapie nano-particulaire pour y associer diverses composantes (en particulier en prenant en compte le microenvironnement tumoral) dans un objectif global de proposer une plateforme multimodale de ciblage tumoral adaptable à façon. La CPJ permettra au laboratoire de renforcer sa recherche originale d’outils de chimie intelligents, modulables à façon afin de proposer des outils thérapeutiques et d’imagerie (théranostique) innovants.

Niveau d'études minimum requis

  • Niveau Niveau 3 Diplômes équivalents au CAP/BEP
  • Spécialisation Formations générales

Langues

  • Français Seuil

Qui sommes-nous ?

Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.

En savoir plus sur l'employeur

À propos de l'offre

  • Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

  • Vacant
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