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Méthodes d'homotopie pour l'algèbre différentielle (H/F)
Référence : UMR7161-GOVVAN-010
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 91120 PALAISEAU (France)
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
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Nature du contrat
CDD de 3 ans
- Expérience souhaitée Non renseigné
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Rémunération (fourchette indicative pour les contractuels) La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel € brut/an
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Sujet de thèse :
Comment prédire le mouvement des planètes, la propagation d'une épidémie ou l'évolution d'un réseau de réactions chimiques ? Voici quelques-uns des nombreux problèmes qui peuvent être modélisés par des équations différentielles ordinaires (EDO). La résolution de ces équations a une longue histoire et reste un problème important en science et en technologie.
L'algèbre différentielle est une branche des mathématiques et de l'informatique qui s'intéresse à l'étude des équations différentielles d'un point de vue symbolique et informatique. L'idée est d'utiliser les méthodes algébriques telles que la réécriture ou l'élimination des variables pour simplifier ou transformer les équations différentielles.
En outre, des algorithmes ont été développés et mis en œuvre pour ce type d'élimination de quantificateurs et d'autres tâches fondamentales de l'algèbre différentielle.
L'approche traditionnelle de l'algèbre différentielle consiste à raisonner sur les équations différentielles elles-mêmes en tant qu'expressions symboliques. L'un des inconvénients de cette approche est que les résultats intermédiaires du calcul peuvent être des expressions très grandes (imaginez la différenciation du produit y1(z) y2(z) y3(z) dix fois !) L'objectif de la présente proposition est de travailler systématiquement avec des solutions en séries formelles. Ces solutions sont déterminées de manière unique par les équations différentielles et un nombre suffisant de conditions initiales. Par exemple, les solutions en séries de y'' + (y')^2 = 0 sont y_(α,β)(z) ≔ α+log (1+β*z) = α + βz - 1/2 β^2 z^2 + ⋯, avec les conditions initiales y_(α,β)(0)=α, y_(α,β)'(0)=β. Inversement, toute équation différentielle dont y_(α,β) est solution est une conséquence logique de y''+(y')^2=0.
De ce point de vue, les systèmes d'équations différentielles donnent lieu à des systèmes d'équations algébriques sur des coefficients de séries formelles. Par exemple, l'équation y''+(y')^2=0 dans y=y_0 + y1 z + y2 z^2+⋯ est équivalente au système infini d'équations 2 y2 + y1^2 = 6 y3 + 4 y1 y2 = 12 y4 + 6 y1 y3 + 4 y2^2 = ⋯ = 0 en y0, y1, ..... Les troncatures de ces systèmes peuvent être résolues en utilisant des homotopies numériques. Cela signifie que nous étudions l'effet de petites perturbations des conditions initiales α,β sur la solution y_(α,β). Nous pouvons également envisager des déformations des équations elles-mêmes en équations qui sont généralement plus faciles à résoudre.
Lorsqu'elles sont efficaces, les techniques d'homotopie numérique nous permettent de déterminer les solutions des séries formelles numériques pour notre système original d'équations différentielles. Un dernier défi consiste à retrouver la ou les équations différentielles les plus simples dont ces séries formelles numériques sont la solution. Cela permet généralement de simplifier le système original d'équations différentielles ou d'éliminer certaines fonction
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...
Profil recherché
Contraintes et risques :
Néant.
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 6 Licence/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
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Vacant
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Chercheuse / Chercheur