
Offre de post-doctorat (H/F) en microscopie optique et caractérisation physico-chimique des parchemins
Référence : UMR7645-GAELAT-001
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 91128 PALAISEAU (France)
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
- Nature du contrat Non renseigné
- Expérience souhaitée Non renseigné
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Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels à partir de 3081.33€ brut mensuel, selon expérience € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Missions :
Préparés à partir de peaux animales, les parchemins sont constitués essentiellement de fibres de collagène et sont sensibles à divers facteurs d’altération, principalement l’eau (hydrolyse) et la chaleur (oxydation). Un défi crucial pour définir des traitements ou des conditions de conservation adaptées est de déterminer l’état de conservation du collagène de manière non invasive et ainsi prévenir une dégradation irrémédiable du parchemin, la gélatinisation. Le but de ce projet est de mesurer et caractériser les modifications physico-chimiques et morphologiques du collagène en fonction des conditions de température et d’humidité et de comprendre leurs origines.
Notre approche est basée sur la microscopie optique non-linéaire (NLO), également appelée microscopie multiphoton, technique non invasive à l’échelle micrométrique pour caractériser l’état de conservation du collagène sous forme fibrillaire. Un avantage essentiel de la microscopie NLO est de pouvoir combiner différents modes de contraste intrinsèques qui dépendent de la structure et de la nature chimique des matériaux : la fluorescence excitée à deux photons (two-photon excited fluorescence, 2PEF), émise par un grand nombre de matériaux comportant des fluorophores, et la génération de second harmonique (second harmonic generation, SHG), spécifique des structures non-centrosymétriques, comme le collagène fibrillaire [1]. Des recherches menées en collaboration entre le LOB et le CRC ont ainsi montré que la microscopie NLO présente l’avantage majeur d’être sensible à l’altération du collagène, offrant une alternative non invasive pour évaluer son état de conservation dans les matériaux à base de peau [2]. Un fort signal SHG, caractéristique du collagène intact, est obtenu sur les zones préservées des parchemins, tandis que ce signal diminue et peut même disparaître au profit d’un signal de fluorescence dans les zones altérées. Une première métrique est ainsi basée sur le ratio des signaux de fluorescence et de SHG. Par ailleurs, l’analyse polarimétrique des signaux SHG, qui est une sonde du désordre local à l’échelle submicrométrique, c’est-à-dire à l’échelle des fibrilles de collagène, montre une sensibilité aux premiers stades de dégradation des parchemins [3,4].
En parallèle, des techniques d’analyse infrarouge multi-échelle apportent un suivi des altérations du point de de vue chimique. Des expériences préliminaires en collaboration avec l’ICP, ont montré que les processus chimiques à l’origine des modifications des signaux NLO ont lieu à l’échelle de la fibrille de collagène (diamètre inférieur à 100 nm) [2]. L’exploration de ces modifications chimiques a été effectuée par nanospectroscopie Infrarouge (IR), grâce à la technique AFMIR qui couple la microscopie à force atomique (AFM) avec la spectroscopie IR [5]. Ceci a permis de discriminer les zones bien conservées des zones dégradées qui présentent un élargissement de la ban
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...
Profil recherché
Competences :
La ou le candidat·e aura un doctorat en physique et plus particulièrement en optique, traitement des données ou analyses physico-chimiques. La personne devra être à l’aise avec l’optique expérimentale, la compréhension des techniques de microscopie et de l’interaction lumière-matière. Des connaissances en programmation et en traitement d’images seront également appréciées afin de pouvoir extraire des informations quantitatives à partir des images obtenues. Des compétences en physico-chimie et microscopie AFM seront un atout. Un intérêt pour les sciences du patrimoine et une aptitude à travailler dans un environnement très interdisciplinaire seront également indispensables.
Contraintes et risques :
La ou le candidat·e travaillera sur des lasers de classe IV et recevra une formation et un suivi approprié.
Des déplacements réguliers sont à prévoir au Centre de Recherche sur la Conservation (site du Museum National d’Histoire Naturelle de Paris), à l’Institut de Chimie Physique (Orsay) et au Laboratoire Institut photonique d'analyse non-destructive européen des matériaux anciens (Saint-Aubin).
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
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Vacant
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Chercheuse / Chercheur