
Offre de thèse: Empreinte environnementale d'une technologie émergente : le cas de l'informatique fondé
Référence : UMR8516-ANDEST-003
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 59655 VILLENEUVE D ASCQ (France)
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
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Nature du contrat
CDD de 3 ans
- Expérience souhaitée Non renseigné
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Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Sujet de thèse :
L'objectif de la thèse est de procéder à l’évaluation de l’empreinte environnementale du stockage et du calcul ADN en utilisant l’analyse du cycle de vie (ACV). Cette technologie émergente promet une réduction drastique de la consommation énergétique du stockage et du traitement de l’information. Le projet s''intéressera d'abord à l'empreinte environnementale de procédés de base de le biochimie puis quantifiera les impacts de cette technologie émergente en collaboration avec des experts en ACV et en nanotechnologie ADN.
Les technologies émergentes tentent de justifier leur large utilisation soit par leur puissance, leur efficacité, soit, plus récemment, par leur durabilité. Pour des raisons évidentes, l'informatique et le traitement de l'information regorgent d'innovations technologiques. Cependant, une préoccupation majeure est l'augmentation de la consommation d'énergie et de matériaux pour le stockage et la récupération des données.
Depuis dix ans, l'ADN est considéré comme un support matériel prometteur pour le stockage de données numériques, après avoir été le support du stockage de données biologiques pendant quelques milliards d'années. L'ADN a démontré sa capacité à encoder des informations à des densités très élevées, jusqu'à 1E18 bits/mm3, soit huit ordres de grandeur de plus que la technologie actuelle des disques durs. De plus, il a la capacité de stocker des données pendant de longues périodes (supérieur 1000 ans) sans consommer d'énergie. Les inconvénients de cette technologie émergente sont la lenteur de la récupération des données et le coût élevé de l'écriture des données, ce dernier étant dû à la technologie actuelle de synthèse de l'ADN.
Une possibilité pour passer d'une lecture lente (appelée stockage à froid) à une lecture rapide (c'est-à-dire stockage à chaud) des données stockées dans l'ADN est d'effectuer directement des calculs et des recherches de données avec l'ADN. Une première étape dans cette direction a été réalisée par nos collaborateurs dans un récent travail sur les réseaux de neurones enzymatiques. Cette technologie utilise des réactions enzymatiques pour implémenter un réseau de neurones enzymatiques codé par l'ADN qui effectue des calculs directement sur les données stockées dans l'ADN. Remarquablement, cette technologie consomme 30 000 fois moins d'énergie que son équivalent électronique pour effectuer un calcul donné.
Dans ce projet de doctorat, nous irons au-delà de cette estimation approximative de la consommation d'énergie et tenterons de quantifier l'empreinte environnementale du stockage et du calcul par ADN. Pour ce faire, nous travaillerons dans le cadre de l'analyse prospective du cycle de vie (ACV), en prenant comme point de départ une récente étude ACV sur le stockage d'ADN. Le projet bénéficiera de notre forte expertise à la fois en nanotechnologie de l'ADN et en ACV, et sera mené en étroite collaboration avec Philippe Loubet,
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...
Profil recherché
Contraintes et risques :
Travail sur ordinateur
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
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Vacant
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Chercheuse / Chercheur