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Offre de thèse H/F / PhD position " Origine des aubrites et de leur(s) corps parent(s) : étude pétrolog

Référence : UMR7358-CAMCAR-001

  • Fonction publique : Fonction publique de l'État
  • Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
  • Localisation : 54501 VANDOEUVRE LES NANCY (France)
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  • Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
  • Nature du contrat Non renseigné
  • Expérience souhaitée Non renseigné
  • Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels La rémunération est de 2200,00 € brut mensuel € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
  • Catégorie Catégorie A (cadre)
  • Management Non renseigné
  • Télétravail possible Non renseigné

Vos missions en quelques mots

Sujet de thèse :
Mercure fait figure d'exception dans notre système solaire, caractérisée par ses lithologies uniques formées dans un environnement ultra-réducteur et riche en soufre (Cartier et Wood, 2019). Bien qu'étant la plus petite planète, Mercure possède le noyau proportionnellement le plus grand (Charlier et Namur, 2019). Ainsi, une hypothèse de longue date suggère que Mercure possédait à l'origine un manteau rocheux beaucoup plus vaste, en grande partie détruit lors d'impacts géants. Cependant, faute de contraintes, ce scénario n'a jamais été confirmé, et l'origine de Mercure reste un sujet insaisissable et controversé. Les aubrites, achondrites rares dont la minéralogie est particulièrement proche de celle de Mercure, sont connues pour provenir d'astéroïdes de type E, de petits « amas de débris » situés dans la ceinture d'astéroïdes la plus interne (Keil, 2010). Le projet ANR IMPAcToR vise à évaluer l'hypothèse originale selon laquelle les aubrites seraient des vestiges du manteau/croûte superficiel d'un grand proto-Mercure, pulvérisé par des impacts géants, et dont une petite fraction des débris aurait été implantée dans la ceinture d'astéroïdes (Cartier et al., 2022). L'objectif du projet doctoral est de caractériser de manière exhaustive la pétrographie, les compositions chimiques et certaines compositions isotopiques d'une collection unique d'aubrites et de météorites potentiellement apparentées, afin de reconstituer l'histoire géologique de leur(s) corps parent(s). Environ 35 météorites seront étudiées, dont certaines seront inédites. L'étudiant(e) réalisera la première étude géochimique in situ complète des aubrites (les éléments traces dans toutes les phases de tous les échantillons seront étudiés par LA-ICPMS et SIMS). Une attention particulière sera portée aux clastes de vitrophyre (Fogel, 2005 ; Keil et al., 2011), objets très rares contenant du verre magmatique. Des travaux préliminaires ont permis la découverte de plusieurs clastes de vitrophyre (Lacheux et al., 2024). Les données seront utilisées pour tester, par modélisation géochimique, les relations d'équilibre entre les différentes phases et retracer les conditions thermodynamiques de ces équilibres, afin de résoudre l'origine controversée des grains de métaux et de sulfures dans les aubrites, et d'évaluer la nature de leur corps parent, en particulier sa taille. Nous mesurerons également les teneurs en H, C et N des verres par SIMS, afin de fournir des contraintes sur les teneurs controversées en éléments volatils des aubrites (Piani et al., 2020 ; Peterson et al., 2023). Les analyses seront complétées par une étude texturale des aubrites. Français En particulier, la caractérisation des dendrites dans les objets vitreux permettra de déduire l'histoire thermique des clastes de vitrification, qu'ils soient ou non d'origine volcanique (Keil et al. 2011). De plus, certaines aubrites présentent des textures pegmatitiques av
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Profil recherché

Contraintes et risques :

Niveau d'études minimum requis

  • Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
  • Spécialisation Formations générales

Langues

  • Français Seuil

Qui sommes-nous ?

Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.

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À propos de l'offre

  • Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

  • Vacant
  • Chercheuse / Chercheur

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