Post-doc : Cristallographie et dynamique du reseau des nickelates supraonducteurs (H/F)

Référence : UPR2940-ELOBER-107

  • Fonction publique : Fonction publique de l'État
  • Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
  • Localisation : 38042 GRENOBLE (France)

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  • Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
  • Nature du contrat Non renseigné
  • Expérience souhaitée Non renseigné
  • Rémunération (fourchette indicative pour les contractuels) Entre 2991,58 € et 3417,33 € mensuels bruts selon expérience € brut/an
  • Catégorie Catégorie A (cadre)
  • Management Non renseigné
  • Télétravail possible Non renseigné

Vos missions en quelques mots

Missions :
Le mécanisme de la supraconductivité non conventionnelle reste l'une des grandes énigmes de la physique de la matière condensée. Ces supraconducteurs se trouvent à côté d'une phase ordonnée (magnétique, onde de densité de charge (CDW) ou autre), parfois couplée à une distorsion structurelle, où les fluctuations associées à la phase ordonnée peuvent contribuer à l’émergence de la supraconductivité. La supraconductivité dans les oxydes à base de nickel a été suggérée pour la première fois il y a 25 ans, sur la base des similitudes de la configuration électronique du Nickel (d9) avec celle du cuivre dans les cuprates à haute température critique. Ce n'est qu'en 2019 qu'un état supraconducteur a été signalé, d'abord dans un film mince de (Nd0.8Sr0.2)NiO2, puis dans des films minces de compositions apparentées.
De façon surprenante, la supraconductivité a récemment été trouvée sous pression dans des cristaux d'autres nickelates à base de pérovskite, Lnn+1NinO3n+1 qui ont une configuration électronique d7/d8 différente : en particulier dans les bicouches La3Ni2O7 et les tricouches La4Ni3O10 avec des valeurs maximales de transition supraconductrice de 80 K (respectivement 30 K) au-dessus de 14,0 GPa. Il est intéressant de noter que la supraconductivité apparaît au-dessus d'une transition structurelle correspondant à la suppression de l'inclinaison des octaèdres NiO6. De plus, à pression ambiante il apparait une distorsion du réseau de type onde de densité de charge et/ou une possible onde de densité de spin qui disparatraient sous l'effet de la pression.

Le/la post-doctorant(e) sera chargé(e) des études cristallographiques de cette famille de nickelates Lnn+1NinO3n+1 et des études de la dynamique du réseau par diffusion inélastique des rayons X en fonction de la température et de la pression (réalisées dans une cellule à enclume de diamant). D'autres types de mesures basées sur les installations synchrotron pourront également être entreprises.
En fonction des compétences du candidat, il lui sera possible de participer à des mesures de laboratoire avancées, telles que de la spectroscopie Raman, la thermodynamique et/ou des mesures de transport électrique dans des conditions extrêmes.
Enfin, le candidat pourra être impliqué dans l'amélioration et la caractérisation à pression ambiante des monocristaux synthétisés et dans l'exploration de nouveaux composés potentiels de la famille. Le/la post-doctorant(e) interagira également avec des théoriciens.
Activités :
Activité principale : études cristallographiques, études de la dynamique du réseau, mesures de chaleur spécifique et de transport.

Activité secondaire : spectroscopie raman, synthèse et caractérisation.
Contexte de travail :
Le consortium du projet ANR « SuperNickel » rassemble des laboratoires français de Caen (CRISMAT), Versailles (GeMAC), Paris (ISMO), Bordeaux (LOMA), et Grenoble (NÉEL). Il a pour objectif de comprendre l'orig
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...

Profil recherché

Competences :
Le candidat doit être titulaire d'un doctorat et posséder une solide expérience en physique expérimentale de l'état solide et/ou en cristallographie. Une expérience supplémentaire dans le domaine des hautes pressions et/ou des grands instruments n'est pas obligatoire mais pourrait être un avantage. La capacité de travailer en collaboration avec plusieurs chercheurs est également souhaitable.
Contraintes et risques :

Niveau d'études minimum requis

  • Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
  • Spécialisation Formations générales

Langues

  • Français Seuil

Qui sommes-nous ?

Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.

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À propos de l'offre

  • Candidature : CV, lettre de motivation et références (format pdf).

  • Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

  • Vacant
  • Chercheuse / Chercheur

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