Post-doc en épigénétique et immunité des invertébrés H/F

Missions :
Le personnel (H/F) recruté aura pour mission d’étudier le rôle des mécanismes épigénétique dans la mémoire immunitaire innée chez l’huître creuse Crassostrea gigas.
Activités :
La personne recrutée conduira un projet de recherche visant à explorer les mécanismes épigénétiques impliqués dans la mémoire immunitaire innée de l’huître. Plus spécifiquement, ses missions consisteront à :
- Développer et optimiser des approches d’analyse des marques épigénétiques (modifications des histones, méthylation de l’ADN, structure chromatinienne) dans les hémocytes, les cellules immunitaires de l’huître ;
- Étudier l’évolution de ces marques épigénétiques à court et long terme chez des individus ayant subi une stimulation de leur mémoire immunitaire innée ;
- Analyser les données générées à l’aide d’approches bioinformatiques et statistiques adaptées.
- Intégrer les résultats obtenus aux approches multi-omiques développées dans le cadre du projet ANR PRIMoyster (notamment transcriptomique et métabolomique) afin d’explorer les liens entre épigénétique, expression génique et métabolisme.
- Rédiger des articles scientifiques et présenter les résultats lors de congrès nationaux et internationaux.
- Explorer les applications potentielles en aquaculture et en santé animale, notamment en lien avec l’amélioration des stratégies de gestion sanitaire des huîtres.
- Évaluer dans quelle mesure les concepts actuels de l’épigénétique peuvent apporter un éclairage sur les interactions entre mémoire immunitaire innée et expression génique.
En complément de ces travaux, la personne recrutée participera activement aux activités collectives de l’unité, incluant les séminaires, réunions de travail et échanges scientifiques au sein du laboratoire.

Contexte de travail :
Ce projet sera réalisé dans le cadre du projet ANR Primoyster (https://anr.fr/Projet-ANR-22-CE20-0017). Ce projet vise à développer une méthode innovante de prévention d’une virose chez l'huître creuse Crassostrea gigas, en se basant sur les propriétés du priming immunitaire (PI), un phénomène de mémoire immunitaire innée. Le priming immunitaire, également appelé immunité entraînée, a été mis en évidence au cours des deux dernières décennies chez diverses espèces d'invertébrés et de vertébrés, et peut être décrit comme la capacité du système immunitaire inné à générer une mémoire immunitaire indépendante des antigènes, offrant une réponse amplifiée lors d'un second contact avec un agent pathogène ou ses constituants. Alors qu'un nombre croissant d’études explorent le phénomène de priming immunitaire, la compréhension de ses fondements mécaniques est actuellement très fragmentaire chez les invertébrés. En outre, de nombreuses études chez les vertébrés, les invertébrés et les plantes mettent en évidence le rôle clé de la reprogrammation épigénétique et métabolique à long terme des cellules immunitaires innées, qui apparaît comme un dénominateur commun d
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