
Post-doc H/F : Étude par spectro-microscopie électronique et diffraction quantitative des biominéralis
Référence : UMR7590-NICMEN-001
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 75252 PARIS 05 (France)
Partager la page
Veuillez pour partager sur Facebook, Twitter et LinkedIn.
- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
- Nature du contrat Non renseigné
- Expérience souhaitée Non renseigné
-
Rémunération (fourchette indicative pour les contractuels) entre 2417 € et 4400 € € brut/an
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Missions :
Les cyanobactéries sont des organismes photosynthétiques d'importance environnementale qui utilisent l'énergie solaire pour capturer le CO₂ atmosphérique, constituant ainsi une énorme biomasse. De plus, en formant du carbonate de calcium amorphe intracellulaire (iACC), certaines espèces accumulent de très grandes quantités intracellulaires de calcium et de carbone.
Malgré leur importance, nos connaissances sur les mécanismes de biominéralisation impliqués, la fonction des iACC restent très partielles, de même que la manière dont les cellules peuvent maintenir le carbonate de calcium dans une phase amorphe stable. Une hypothèse est que la structure et/ou la chimie des ACC et leur potentiel contenu organique pourraient contribuer à leur stabilité.
Dans le cadre de ce travail de postdoctorat, des approches de spectro-microscopie électronique et de diffraction électronique quantitative seront développées afin d’étudier les iACC et leur potentiel contenu organique à l'échelle nanométrique.
Activités :
La personne recrutée travaillera sur des modèles synthétiques d'ACC, qui serviront à établir des protocoles, à fournir des références pour les analyses TEM, mais aussi à évaluer le rôle des macromolécules telles que les protéines (dont une protéine impliquée dans la formation des iACC) sur la morphologie, la stabilité de ces phases. Des analyses par spectroscopie de perte d'énergie des électrons (EELS) seront menées à une échelle plus locale à partir des seuils L₂,₃ du Ca, afin d'obtenir des informations structurales sur les ACC. La spectroscopie EELS sera également utilisée pour détecter et localiser les molécules organiques aux seuils C-K et O-K. Des informations supplémentaires sur la nature de ces espèces chimiques pourront également être obtenues grâce à la spectroscopie EELS vibrationnelle dans la plage de 100 à 200 meV (800 - 1800 cm⁻¹). La possible présence d'eau dans les iACC sera évaluée grâce à la présence d'une signature forte autour de 450 meV due au mode d'étirement OH. Ce type d’analyses sera mené sur des particules d’iACC extraites. Des analyses par fonction de distribution des paires aux rayons X (X-PDF) et en microscopie électronique en transmission (e-PDF) seront réalisées sur des ACC synthétisés de manière abiotique avec et sans protéines, afin de voir l'influence de ces dernières sur la structure des ACC. Ces analyses PDF seront également effectuées sur des iACC extraits pour une comparaison structurelle avec les ACC.
Contexte de travail :
Le travail s’effectuera dans le contexte du projet ANR Cyanoman (2025-2029) associant différents laboratoires (PCC Curie, IMPMC, I2BC) et dont la porteuse scientifique IMPMC est Isabelle Callebaut (DR CNRS). Le stage sera effectué sous la supervision de Nicolas Menguy (PR SU) et Karim Benzerara (DR CNRS). Les travaux de recherche s’effectueront principalement à l’IMPMC mais des déplacements liés aux expériences de microscopie électro
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...
Profil recherché
Competences :
La candidate ou le candidat doit être titulaire d’un doctorat en physique ou de chimie physique, en lien avec le domaine des sciences de la matière. Un intérêt marqué pour le travail expérimental, ainsi qu'une aptitude démontrée dans ce domaine, sont indispensables. La personne recherchée devra également posséder une ou plusieurs des compétences suivantes :
- spectroscopie de pertes d’énergie des électrons à haute résolution spectrale
- analyse des matériaux
- traitement de données hyperspectrales
- Diffraction / diffusion des rayons X
Contraintes et risques :
Plusieurs séjours, pris en charge financièrement par le projet, sont à prévoir dans des laboratoires disposant de microscopes électroniques avancés dédiés à la spectroscopie EELS à haute résolution spectrale ou à la diffraction électronique quantitative.
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
-
Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
-
Vacant
-
Chercheuse / Chercheur