
Post-doc (H/F) en Écologie microbienne, interactions plantes-microorganismes, optimiser le fonctionneme
Référence : UMR5300-VINJAS-001
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 31062 TOULOUSE (France)
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
- Nature du contrat Non renseigné
- Expérience souhaitée Non renseigné
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Rémunération (fourchette indicative pour les contractuels) entre 2991€ et 4166€ brut € brut/an
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Missions :
Nous recherchons un.e post-postdoctorant.e pour étudier la structure et les fonctions des communautés microbiennes des sols pour travailler sur une expérience de terrain établie sur un techno-sol en région parisienne. L'emploi est à temps plein pour deux ans. La date limite de candidature est le 1er juin 2025 et le poste devrait débuter en septembre 2025, ou selon accord (c'est flexible !). Bienvenue avec votre candidature !
Contexte de recherche et questions
Dans une perspective de développement durable, les villes de demain doivent être plus résilientes et plus adaptables. Il est donc urgent de trouver des solutions opérationnelles pour faire face au changement climatique et pour réduire la pression anthropique sur les ressources naturelles. Dans une telle perspective, les espaces verts urbains constituent un élément clé des villes de demain via la production de déchets verts – notamment les déchets bois – et les services écosystémiques qu'ils fournissent. A l'heure actuelle, le recyclage par biométhanisation et compostage ne sont que peu adaptés aux déchets bois. La production de biochar (carbonisation en absence d'oxygène) constitue une voie de valorisation écologique et économique de ces déchets. En effet, l'incorporation de biochar dans les sols est désormais identifiée comme une solution opérationnelle permettant de stocker du carbone tout en améliorant les propriétés des sols telles que la rétention en eau et la biodiversité souterraine. Ainsi le biochar peut constituer un levier de valorisation des déchets bois promouvant à la fois une nouvelle filière bioéconomique ainsi que les services écosystémiques fournis par les sols urbains dégradés des espaces verts. Néanmoins, le déficit en azote intrinsèque des biochar ne peut promouvoir à lui seul la fertilité des sols. Les plantes fixant l'azote atmosphérique ont la capacité de compenser cette limite en améliorant la fertilité des sols.
Le/la post-doctorant.e sera impliqué.e dans le projet OPTISOIL financé par l'ANR. Il/elle travaillera sur l'identification des effets de l'ajout de biochar et de plantes fixatrices d'azote sur les communautés microbiennes (bactéries, champignons et protistes). Une expérience in situ a été mise en place fin 2024 sur un technosol de la région parisienne. Le/la post-doctorant.e sera responsable du suivi microbien sur cette expérience. Des expériences en microcosmes pourront également être mises en place pour tester des questions spécifiques en lien avec le projet.
OPTISOIL est un projet pluridisciplinaire et impliquera donc des travaux de recherche faisant converger les intérêts de différentes disciplines scientifique (géochimie organique, géophysique, microbiologie et économie) et des acteurs publiques et privés de la gestion des espaces verts.
Activités :
- Extractions d'ADN/ARN et séquençage d'amplicons des communautés bactériennes, fongiques et protistes et profilage pour comprendre
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...
Profil recherché
Competences :
Pour être sélectionné, le/la postdoctorant.e doit avoir obtenu un doctorat. Les doctorants qui terminent leur thèse d’ici fin 2025 sont fortement encouragés à postuler.
Le/la candidat.e retenu.e doit être titulaire d'un doctorat en écologie microbienne ou moléculaire, y compris en bioinformatique. D'excellentes compétences en communication écrite et verbale, la capacité de concevoir, d'exécuter et de mener à bien des projets de recherche, la capacité de penser de manière indépendante et créative ainsi que la capacité de travailler en équipe et de manière autonome sont attendues.
Certaines des compétences requises :
- Écologie microbienne, biologie moléculaire, bioinformatique
- Expertise en analyses de données uni- et multi-variées sous R
- Expertise dans le domaine des interactions plantes-microorganismes
- Appétence pour le travail de terrain
- Aisance pour la rédaction de rapports et d’articles scientifiques
- Curiosité scientifique, dynamisme, enthousiasme et autonomie
- Capacité à travailler à la fois en autonomie et en collaboration, à l'intérieur de l'équipe et avec les partenaires extérieurs.
- Personne mobile
Contraintes et risques :
RAS
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
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Vacant
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Chercheuse / Chercheur