Post-doctorant en Physique des Plasmas (H/F)

Missions :
Le LULI a développé depuis plusieurs années des plateformes de génération de champ magnétique externe autour des lasers de puissance pouvant atteindre 40T dans de larges volumes.
La personne recrutée rejoindra l’équipe PHYHDEL et sera en charge des simulations numériques associées aux expériences sur les plasmas magnétisés sur les différentes installations LULI2000 ou extérieures.

Activités :
Les activités de la personne recrutée seront :
• Optimisation du code Flash pour les plasmas magnétisés
• Développement de modèle réduit pour matériaux poreux dans le code FLASH
• Développement de nouveaux modules sur FLASH
• Écrire les articles associés et présenter son travail lors de conférences

Contexte de travail :
Le Centre Nationale de la Recherche Scientifique (CNRS) est un acteur majeur de la recherche fondamentale à une échelle mondiale. Le CNRS est réparti en 17 délégations dont celle d’Ile-de-France Gif-sur-Yvette. Rattaché à cette délégation, le Laboratoire pour l’Utilisation des Lasers Intenses (LULI) est implanté sur le campus de l’École polytechnique, mais est également présent sur le site de l’orme des merisiers et à Jussieu.

Au laboratoire LULI, nous disposons de deux grandes installations laser : LULI2000 et Apollon sur lesquelles sont réalisées des expériences à grande échelle pour relever les défis astrophysiques. De plus, nous avons développé une plate-forme à haut champ magnétique externe capable de fournir 30T (60T dans un avenir proche) dans un grand volume (1 cm3). Le couplage entre le laser haute puissance et le champ B externe ouvre un nouveau domaine en astrophysique de laboratoire : les plasmas magnétisés. Notre poste de post-doctorat se situe dans ce cadre, s’attaquer à l’un des phénomènes les plus énergétiques de l’Univers : l’explosion des étoiles. Plusieurs questions concernant l’interaction du SNR avec les environnements entourés (milieu circumstellaire, autre SNR, nuages moléculaires) et champs magnétiques (B) restent non résolues. En particulier, comment le champ B affecte-t-il la propagation du SNR dans l’ISM? Quel est l’impact d’un champ B dans le processus TSF (formation d’étoiles déclencheurs)? Comment le champ B affecte la turbulence (turbulence MHD) et comment il pourrait être appliqué à l’accélération des particules? Dans ce poste post-doc, le candidat devra résoudre l’une de ces questions en effectuant les simulations numériques adaptées au dimensionnement de futures expériences sur les installations LULI2000, LMJ, OMEGA, NIF, Gekko.

Pour ce faire elle réalisera des simulations numériques en utilisant le code FLASH (code radiatif 2D/3D MHD) disponible dans notre groupe pour concevoir et interpréter les résultats expérimentaux. Si nécessaire, le demandeur améliorera les modèles existants mis en œuvre dans FLASH et les utilisera pour exécuter une simulation astrophysique à grande échelle qui peut être directement comparée aux observations astro
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