
Post-doctorant (H/F) en parasitologie moléculaire et biochimie (Toxoplasma gondii)
Référence : UMR5294-SEBBES-005
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 34095 MONTPELLIER (France)
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
- Nature du contrat Non renseigné
- Expérience souhaitée Non renseigné
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Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels ~3000 € brut (depend de l’expérience) € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Missions :
Toxoplasma gondii est un parasite ubiquitaire responsable d’une pathologie appelée toxoplasmose, particulièrement dangereuse pour les individus immunodéprimés et les fœtus en développement. C’est un parasite intracellulaire obligatoire, capable de se développer dans un grand nombre de cellules nuclées. La forme tachyzoïte du parasite, associée avec la manifestation aiguë de la toxoplasmose, est hautement invasive et réplicative. Sous l’action d’un stress ou du système immunitaire de l’hôte, le parasite se différencie en forme bradyzoïte qui est, elle, quiescente et associée avec la toxoplasmose chronique.
Afin de se développer, les formes tachyzoïtes et bradyzoïtes ont des besoins métaboliques qui sont assurés par de la néosynthèse dans le parasite ou par une acquisition de nutriments à partir de la cellule hôte. Nous nous intéressons aux voies métaboliques nécessaires à l’adaptation du parasite à son hôte et à sa persistance afin d’identifier des cibles thérapeutiques potentielles. Ce projet vise à d’identifier et de valider la fonction de régulateurs ou d'acteurs de voies métaboliques spécifiques par des approches de génomique fonctionnelle. Il fait partie d’une collaboration avec des structuralistes et des biochimistes qui vise également à générer des inhibiteurs spécifiques de cibles thérapeutiques déjà identifiées au laboratoire.
Activités :
Le projet vise notamment à identifier de nouvelles protéines spécifiques aux parasites contenant un cofacteur de groupement fer-soufre (Fe-S), à réaliser leur caractérisation fonctionnelle approfondie et à découvrir de nouvelles cibles thérapeutiques potentielles. Le poste impliquera l'utilisation d'outils moléculaires pour générer des parasites transgéniques, de techniques d'imagerie avancées et la mise en œuvre de nouveaux protocoles de chémoprotéomique. La culture parasitaire et les techniques de biologie moléculaire et biochimie font partie intégrante du travail quotidien.
Contexte de travail :
Le laboratoire de recherche LPHI est une Unité de recherche pluridisciplinaire affiliée au CNRS (UMR 5294)/INSERM (UA 15)/Université de Montpellier, dédiée à l’étude des processus infectieux et de la réponse immunitaire de l’hôte. Les équipes de recherche du LPHI mènent des projets allant de l’étude in vitro des processus biologiques fondamentaux à l’analyse globale d’échantillons de terrain et à la modélisation mathématique des interactions cellulaires. Le LPHI comprend notamment 4 équipes travaillant sur des modèles parasitaires (Toxoplasma et Plasmodium) et offre ainsi un environnement de travail stimulant et une large palette de compétences et connaissances à acquérir sur la biologie des parasites.
L’Université de Montpellier a été fondée en 1220, elle est l’une des plus anciennes universités du monde. Avec plus de 50 000 étudiants, 73 plateformes de recherche affiliées et 15 plateformes techniques de pointe, elle est reconnue comme l’une de
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...
Profil recherché
Competences :
Compétences attendues
• culture cellulaire
• biologie moléculaire (clonages, Western-blot, RT-PCR, CRISPR-Cas9…)
• microscopie (épifluorescence,…)
Compétences appréciées :
• intérêt pour la parasitologie
• biochimie (expression de protéines recombinantes, immunoprécipitations, protéomique….)
• bioinformatique (R…)
Le candidat (H/F) doit avoir un doctorat en microbiologie, biologie cellulaire ou biochimie; de solides connaissances en biochimie et/ou en parasitologie; d'excellentes compétences organisationnelles et de résolution de problèmes; la capacité de diriger un projet de recherche ambitieux; de solides compétences en communication écrite et orale en anglais; la capacité de travailler de manière indépendante et collaborative; et une forte motivation à poursuivre une carrière universitaire.
Contraintes et risques :
Le travail implique la manipulation d’un pathogène de type 2.
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
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Vacant
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Chercheuse / Chercheur