Post-doctorant projet OPV4COM

Les principaux objectifs du projet, qui implique deux laboratoires académiques (XLIM, Limoges et IM2NP, Marseille), un centre de ressources technologiques (CISTEME, Limoges) et un acteur industriel majeur des OPV imprimé pour l'IoT (Dracula Technologies, Valence) sont donc de valider les performances réelles de modules OPV de grande surface imprimés par jet d'encre grâce à des solutions technologiques innovantes pour atteindre le compromis optimal entre la récupération d'énergie et la réception des données. En étudiant systématiquement les réponses dynamiques des dispositifs OPV, en les modélisant spécifiquement, en simulant leurs performances dans des scènes IoT complexes, et en validant expérimentalement leur fonctionnement dans des canaux OWC réalistes, OPV4COM vise à permettre un déploiement de la technologie dans des cas d’usages réels.

La mission principale du ou de la post-doctorant·e recruté·e consiste à mettre en évidence les relations entre architectures photovoltaïques organiques (incluant la nature des matériaux utilisés aux interfaces et/ou pour la couche active, la structuration et le design des empilements et réponse dynamique (bande passante, sensibilité, etc.). Plusieurs phases expérimentales seront menées pour atteindre cet objectif, d’abord à l’échelle du laboratoire, puis à l’échelle de composants de plus grande surface fournis par notre partenaire industriel. La personne recrutée fabriquera ainsi des dispositifs OPV de petites surfaces actives au sein de la plateforme technologique PLATINOM du laboratoire XLIM, puis elle caractérisera leurs performances statiques et surtout dynamiques à l’aide de techniques temporelles ou fréquentielles dédiées. En particulier, des études par spectroscopie d’impédance, incluant la modélisation des composants par des modèles électriques équivalents pertinents, seront nécessaires afin d’identifier le rôle des architectures sur la modulation de la réponse dynamique des cellules sous excitation lumineuse modulée. Ces développements doivent permettre d’affiner les modèles physiques des composants pour leur utilisation particulière en réception de données par voie optique, couplée à la récupération d’énergie lumineuse.