Post-doctorat en physique des plasmas spatiaux (Mission BepiColombo / Instrument MSA) H/F
Référence : UMR7648-EDOBOU-048
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 91128 PALAISEAU (France)
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
- Nature du contrat Non renseigné
- Expérience souhaitée Non renseigné
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Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels De 3131.32 à 3 569.85 euros selon expérience. € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Missions :
Les observations acquises durant la phase de croisière de la mission BepiColombo offrent un aperçu prometteur des découvertes futures attendues après l’insertion en orbite de la sonde, et annoncent des avancées majeures dans notre compréhension des magnétosphères planétaires.
Le ou la chercheur postdoctoral recruté sera en charge de l’analyse détaillée des survols de Mercure (MSB4) réalisés par l’instrument MSA (Mass Spectrum Analyzer) du consortium MPPE (Mercury Plasma Particle Experiment) ainsi que d’effectuer des simulations numériques afin de mieux comprendre les observations pendant la phase de croisière.
Ce travail, d’une durée de deux ans, contribuera directement à la préparation scientifique de la phase orbitale, prévue à partir de novembre 2026.
Activités :
1. Acquisition, traitement et validation des données
• Calibration et validation des données brutes MSA/MPPE pour le survol MSB4.
• Calcul des données Niveau 1 (L1): conversion des taux de comptage MSA en unités physiques (flux d’énergie, etc.).
• Calcul des données Niveau 2 (L2) : détermination de la densité, de la vitesse et de la température ioniques à partir des fonctions de distribution. Les routines développées et validées dans le cadre du postdoctorat seront utilisées lors de la mission nominale après l’insertion orbitale.
• Développement d’une méthode innovante de suppression du bruit de fond dans les observations en Time-of-Flight.
2. Analyse scientifique des données
• Intégration et corrélation des observations MSA avec les mesures du champ magnétique (instrument MGF) et des ions/électrons (MIA, MEA), ainsi que les données de PICAM/MPO, afin d’obtenir une vision contextuelle complète.
• Analyse des spectrogrammes énergie-temps MSA et des données nettoyées Time-of-Flight pour déterminer la composition ionique lors de chaque survol, notamment dans les régions proches des cuspides de Mercure (étude des ions lourds tels que Na⁺, K⁺, Ca⁺, Fe⁺).
Contexte de travail :
Le LPP est une unité mixte de recherche du CNRS, de l’Ecole Polytechnique et de Sorbonne Université, composée de 120 personnes dont environ 60 permanents, répartis sur 2 sites, le campus de l'Ecole Polytechnique à Palaiseau et le campus de Sorbonne Université à Paris-Jussieu. Le LPP est organisé sous forme de 3 axes thématiques de recherche : plasmas spatiaux, plasmas froids, et plasmas de fusion. L'axe plasmas spatiaux compte 29 chercheurs et ingénieurs permanents, il est composé d'une équipe scientifique et de deux équipes techniques, respectivement pour l'instrumentation « Ondes » et pour l’instrumentation « Particules ».
Le ou la postdoc recruté sera basé sur le site de Palaiseau.
Profil recherché
Competences :
SAVOIRS
Doctorat en physique des plasmas, physique spatiale, planétologie, ou discipline équivalente.
• Solides compétences en analyse de données expérimentales spatiales et en traitement du signal.
SAVOIR-FAIRE
• Maîtrise d’un langage de programmation scientifique (Python ou équivalent).
• Connaissance des instruments de mesure in situ (analyseurs de masse, magnétomètres, détecteurs de particules).
SAVOIR ETRE
• Rigueur scientifique et technique.
• Sens de l’organisation et capacité à respecter les délais.
• Aptitude au travail en équipe et à la collaboration interdisciplinaire.
• Autonomie dans la gestion des tâches techniques.
Contraintes et risques :
NS
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
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Vacant
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Chercheuse / Chercheur