Postdoc: Comprendre la nature des dégradations lors de l'utilisation d'anodes en alliage pour les batte
Référence : UMR8260-SATMAR-017
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 75231 PARIS 05 (France)
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
- Nature du contrat Non renseigné
- Expérience souhaitée Non renseigné
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Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels Entre 3081 € à 4654 € brut mensuel selon expérience(rémunération brute mensuelle) € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Missions :
Le développement des batteries sodium-ion (NIBs) en tant que solution de stockage d’énergie complémentaire aux batteries lithium-ion (LIBs), largement utilisées, suscite un intérêt croissant à l’échelle mondiale, et les NIBs ont déjà été commercialisées pour des applications à haute puissance. Cependant, la densité énergétique maximale obtenue jusqu’à présent est d’environ 120 Wh/kg (au format cylindrique 18650) pour les cellules Na3V2(PO4)2F3 (NVPF)|Carbone dur (HC) et d’environ 140–160 Wh/kg (au format 18650 ou pochette) pour les cellules oxyde lamellaire|HC. Afin d’améliorer leur compétitivité, la densité énergétique des cellules sodium-ion doit être augmentée.
Une solution potentielle consiste à remplacer l’électrode négative actuelle en carbone dur par des anodes d’alliage (par exemple Sn, Sb, Pb), qui offrent une capacité 2 à 4 fois supérieure à celle de l’électrode HC conventionnelle. Cependant, le cyclage des anodes d’alliage n’a été démontré que dans des électrolytes contenant un solvant de type glyme, qui reste stable lors de la réduction et assure ainsi une réactivité interfaciale minimale à l’électrode négative. Malgré cela, les électrolytes à base de glyme présentent une stabilité oxydative plus faible que les solvants esters carbonates utilisés commercialement, ce qui pose des difficultés lorsqu’ils sont associés à des électrodes positives à haut voltage.
Nos études récentes sur des cellules Na-ion NVPF/Sn-HC montrent que les électrolytes glyme s’oxydent à la surface du NVPF pour former différents sous-produits qui dégradent les anodes d’alliage. Ainsi, notre projet vise à suivre la dégradation structurale se produisant dans les anodes d’alliage en raison des espèces parasites, via des analyses SAXS/WAXS et spectroscopiques des matériaux frais et vieillis (ex situ et operando lorsque possible).
Le projet implique le CSE (UMR8260), Phenix – Sorbonne Université, et SyMMES (CEA, Grenoble). Les candidat(e)s doivent posséder des connaissances approfondies en électrochimie et en science des matériaux, en particulier en analyses structurales, ainsi qu’une expérience pratique dans l’assemblage de cellules Li/Na-ion. Une expérience en SAXS/WAXS sera fortement appréciée. Une parfaite maîtrise de l’anglais est requise. La majorité du travail se déroulera à Paris (entre CSE et Phenix), et une partie du temps sera passée à SyMMES (Grenoble) durant les périodes de faisceau.
Activités :
Cette étude portera sur le revêtement des électrodes, la préparation de l'électrolyte, l'assemblage des cellules et le vieillissement, en utilisant différentes techniques physico-chimiques et électrochimiques. La chimie de l'interface et sa stabilité seront étudiées par des techniques électrochimiques et spectroscopiques, telles que la voltampérométrie cyclique (en oxydation et en réduction), le cyclage galvanostatique, la mesure de la variation de résistance au cours du cyclage, la XPS, la XAS, etc
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...
Profil recherché
Competences :
Un doctorat est requis. Un profil multidisciplinaire, incluant des connaissances en science des matériaux et en électrochimie, serait souhaitable, de même qu'une excellente maîtrise de l'anglais. Les candidats ayant une expérience des analyses SAXS/WAXS et du traitement de grands ensembles de données seront privilégiés.
Contraintes et risques :
Nil
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
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Vacant
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Chercheuse / Chercheur