
Postdoc (H/F): Exploration in situ de l’interface électrode/électrolyte de batterie via électrogravimét
Référence : UMR8260-OZLSEL-010
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 75231 PARIS 05 (France)
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
- Nature du contrat Non renseigné
- Expérience souhaitée Non renseigné
-
Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels entre 2889,51€ and 4082,90€ bruts mensuels selon expérience € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Missions :
Nous recherchons un chercheur postdoctoral (H/F) motivé et compétent pour travailler sur une étude fondamentale des interfaces dans les batteries non aqueuses, en particulier sur la dynamique à l’interface électrolyte–électrode et les mécanismes d’intercalation des ions.
Ce poste s’inscrit dans le cadre du projet ANR DEEP-SENS, qui vise à mieux comprendre les interfaces électrode–électrolyte dans les batteries rechargeables grâce à des méthodes de caractérisation in situ.
Le projet utilise l’ac-électrogravimétrie, une technique qui associe des capteurs piézoélectriques (type QCM) à la spectroscopie d’impédance électrochimique (EIS), pour étudier les phénomènes clés dans des systèmes comme les batteries lithium-ion et sodium-ion, notamment : (i) la formation des couches SEI/CEI, (ii) la (dé)solvatation des ions, (iii) le transfert ionique à l’interface and (iv) l’évolution des propriétés mécaniques des électrodes pendant les cycles.
Activités :
Le projet étudiera le comportement des ions à l’interface électrode–électrolyte, en se concentrant sur la désolvatation des ions avant leur intercalation. Pour cela, des techniques électrochimiques avancées comme l’EQCM associée à l’SIE (ac-électrogravimétrie) seront utilisées pour suivre en temps réel les transferts de masse et de charge.
L’étude commencera avec des électrolytes classiques pour poser les bases, avec la possibilité d’élargir à d’autres compositions selon l’avancement du projet.
Activités principales :
• Réaliser des mesures EQCM et ac-électrogravimétriques pour analyser les interfaces.
• Interpréter les résultats pour comprendre la désolvatation et ses effets sur l’intercalation.
• Mener des caractérisations complémentaires avec des méthodes classiques.
• Participer à l’élaboration de relations entre la composition des électrolytes et leurs performances.
• Travailler en lien avec des partenaires expérimentaux et théoriques pour valider les données.
Contexte de travail :
Ce projet postdoctoral s’inscrit dans le cadre d’un projet ANR (DEEP-SENS), qui réunit deux laboratoires académiques et une entreprise : le CSE – Laboratoire de Chimie du Solide et de l’Énergie (Collège de France, Paris), le LISE – Laboratoire Interfaces et Systèmes Électrochimiques (Sorbonne Université, Paris), ainsi que la société BioLogic (Grenoble).
Au sein du Collège de France (Paris, France), le laboratoire Chimie du Solide – Énergie (CSE) est un laboratoire de renommée internationale, spécialisé dans la science fondamentale des matériaux pour le stockage de l’énergie et le développement de dispositifs de stockage.
Les principales activités du CSE incluent la conception de nouveaux matériaux d’insertion, l’étude de nouveaux mécanismes de réactivité du lithium, la maîtrise des interfaces, ainsi que l’exploration de chimies alternatives au-delà du Li-ion (telles que le Na-ion, les batteries tout solide…). Le laboratoire développe également des approches in
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...
Profil recherché
Competences :
• Doctorat en électrochimie, science des matériaux, chimie physique ou dans un domaine connexe.
• Solide expérience des interfaces dans les batteries, du transport ionique ou de l’analyse de surface.
• Maîtrise pratique des techniques EQCM et SIE; une expérience en ac-électrogravimétrie serait un atout important.
• Bonne connaissance des électrolytes non aqueux et des matériaux d’intercalation.
• Excellentes compétences en analyse de données et en rédaction scientifique.
Contraintes et risques :
non
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
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Vacant
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Chercheuse / Chercheur